Passion SEO, toujours. En ce moment, je réfléchis un peu à quelques idées pour faire la promo de Green !, mon bouquin car pour le moment, j’en ai vendu 4 et vu ce que ça m’a coûté, je suis peu satisfaite. Surtout qu’écrivant sous pseudo, je ne peux pas compter sur mon réseau de réels amis ou de ma famille pour faire grimper ce chiffre à 10 au moins. Cependant, avant de faire ma promo, j’ai réalisé un truc… Je dis aux gens de lire le livre mais je n’explique pas vraiment de quoi ça parle. Alors voici 5 bonnes raisons de lire Green !, mon roman qui sent bon le printemps.
De quoi parle Green ! ?
L’histoire pour commencer ! Maja Lagerkvist est une jeune étudiante suédoise un peu naïve, plutôt bonne élève et fille bien élevée qui va peu à peu s’impliquer dans la lutte contre la construction d’une centrale nucléaire. Dans son combat, elle va découvrir que la société n’est pas si rose et va se confronter aux limites de l’action. Quand le pouvoir ne ploie pas, faut-il trouver une autre voie ou renoncer ? Ah et puis, au passage, elle va rencontrer un joli garçon, une amie fidèle, un professeur charismatique… Le roman se passe sur deux époques séparées d’environ dix ans donc on va suivre Maja en tant que jeune femme très idéaliste et une Maja plus adulte, entrée en politique et assez désabusée.
Presque inspiré d’une histoire vraie
“Ok, une bien belle histoire mais moi, les histoires de nucléaire, ça ne m’intéresse pas trop”. Alors en vrai, moi non plus. Enfin si mais ce n’est pas en tête de liste des combats qui m’animent au quotidien. Je suis plus féministe qu’anti-nucléaire. Alors pourquoi choisir ce combat pour raconter cette histoire ? Pour deux raisons. La première, c’est que l’histoire de Maja m’a été inspirée par la lecture du court mais intrigant “L’amour et le monstre, roquettes contre Creysmalville” de Chaim Nissim. J’avais aimé deux choses dans ce roman. Ce côté absolutiste du militant qui va jusqu’à tirer une roquette sur une centrale en construction car le combat politique n’aboutit pas. Et le côté un peu libertin des militants et leur chassé-croisé amoureux.
Des réflexions sur l’essence du combat
Donc j’ai voulu aller à l’essence du combat. La question n’est pas le militantisme mais la lutte et jusqu’où on va pour faire changer la société. Faire entendre sa voix. Ce que je raconte ici, c’est certes sur la lutte contre une centrale nucléaire mais ça aurait pu être sur n’importe quelle cause. L’écologie au global, le féminisme, les luttes antiracistes… A partir du moment où l’on est convaincus que l’on se bat pour une noble cause qui nous dépasse, se contente-t-on de rester poli ou peut-on dépasser les limites imposées par la loi ? Ca a toujours été mon questionnement en tant que citoyenne et j’ai mis tout ce dilemme moral dans ce roman. Je ne donne d’ailleurs pas de réponses car la lutte va être incarnée par Maja mais aussi Daniel, le jeune professeur charismatique qui profite de son aura pour entraîner des jeunes gens dans la lutte, Svea, jeune activiste qui lutte autant corps qu’âme pour sauver la planète. Il y a également Lars, tête brûlée qui part un peu en vrille. Et puis Ines, Luka, Erika qui entrent dans la lutte pour de jolis yeux. Car ça fait partie aussi de la prise de conscience citoyenne l’amour.
Et y a de l’amour, un peu ?
Ah oui, l’amour, la séduction. Ca aussi, il y en a dans ce roman. Comme je disais, j’ai été marquée par le roman-témoignage de Nissim et j’ai voulu un peu travailler sur cet axe. Même si le côté libertin va être très limité, il va tourner essentiellement de Svea, véritable Nemesis de la sage Maja. Mais j’en ai pas tellement fait le coeur de mon récit, contrairement à ce que j’imaginais au départ. Même si y a des polissonneries et des histoires de coeur parce qu’on aime bien tous ça. Et que je trouve intéressant de casser cet image d’un militantisme pur né d’une pure prise de conscience. Parfois, on s’engage aussi pour suivre l’élu.e de notre coeur.
Mais le coeur de Green !, ce sont les actions
Mais le coeur du récit, c’est l’aventure, en fait. Car Green ! n’est pas juste une histoire de jeunes qui refont le monde au café, non. Cette centrale, ils n’en veulent pas et vont explorer tous les moyens pour y parvenir, chacun se confrontant à ses propres limites. Comment faire avancer ses idées à partir du moment où l’on renonce à la violence et à la confrontation ? Comment on s’organise, comment on fédère ? Il y a des histoires de bougies et de tags en mousse, de bombes à graines. Tous ces outils qui sont déjà à notre disposition de citoyen et qu’on peut déjà utiliser en dehors de toute fiction.
Une certaine idée de la Suède
Et pour finir, la Suède ! Enfin, Stockholm. J’ai commencé à écrire Green ! en 2016. Fini en 2017, oui, j’ai procrastiné de ouf pour la relecture et tout ça. Donc à ce moment là, Greta Thunberg n’avait pas l’aura qu’elle a aujourd’hui. Mais j’ai toujours eu une légère attirance pour la Scandinavie et je trouvais ça assez chouette de repérer des endroits pour placer mes différents moments. Comme Vissvass, ce village où j’allais construire ma centrale nucléaire. Maja et ses amis se promènent dans les rues de Stockholm, ils boivent des cafés et marchent même le long de la mer car oui, il y a la mer à Stockholm. Et puis y a le Théâtre Södra qui a un super rooftop que j’ai découvert grâce à Instagram. Je vais en faire un dessin PPT art pour ma promo. J’ai promis à mon mec que si je gagnais assez d’argent avec ce roman, on partirait en week-end à Stockholm. Là, j’en suis à environ – 600 euros. De toute façon, on ne peut plus voyager alors…
Alors pourquoi lire Green ! ?
Bref, pourquoi lire Green ! ? Parce que ça interroge sur l’engagement sans forcément de donner de réponse, qu’il y a un peu d’aventure, un peu d’amour, un peu de Suède. Des tags en mousse et un coquelicot qui pousse sur le trottoir. Parce que ça fait 469 pages et que j’espère que vous allez le lire vite car c’est la preuve que j’aurai écrit un truc haletant et que j’ai réussi mon coup. Parce que je viens d’écrire une page et demie pour me vanter et mon syndrome de l’imposteuse me fout de grandes claques à chaque mot tapé sur cet article. Et parce que si vous le prenez en version numérique, c’est à peine le prix de 4 chocolatines. Et que vous pouvez le lire en les mangeant.
Où l’acheter ?
L’acheter, ok, mais où ? Quelques petits liens selon vos affinités :
- Cultura
- Fnac
- Amazon
- Les libraires
C’est déjà bien si vous avez pu tirer 600€ de bénéfices de cette aventure auto-éditoriale.
Beaucoup d’autres ayant tenté l’aventure ont fini endettés.
Oh, je suis très loin des 600 € de bénéfices 😀 Effectivement, j’ai tenté l’auto édition payante… j’ai rien eu de plus que sur Amazon, ahah