Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Stockholm, Paris, Milan, Rome, Montréal

Hé non, ceci n’est pas la liste de mes prochaines vacances mais quelques lieux de mes romans en cours. Enfin, y en a qu’un réellement en cours mais voyez l’idée. Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de cette petite dose d’exotisme que je m’autorise au quotidien en racontant une histoire qui n’a pas lieu là où je vis et des galères que ça peut impliquer. Par exemple : Stockholm.

Stockholm

Des romans aux quatre coins du monde

Je vous ai déjà parlé plusieurs fois de Green ! qui se passe donc à Stockholm avec des activistes écologistes anti nucléaires. Pourquoi Stockholm alors que j’y ai jamais mis les pieds ? Parce que je ne sais pas. En toute honnêteté. Au départ, j’avais pensé à des Allemands parce que l’écologie, là-bas, c’est quelque chose. Mais la Suède faisant partie de mon top 5 des pays préférés, voilà. J’ai également une histoire qui fait actuellement environ 13 lignes qui raconte l’histoire de Daniela de Milan, j’ai Audrey qui-n-avance-pas de Paris, Ofelia à Rome. Mais un Rome un peu dystopique, un Néo Rome, un peu… J’avais aussi une histoire très similaire dans un Rome du futur mais qui est peu ou prou le même qu’aujourd’hui et Ofelia s’appelait alors Cecilia. Comme l’héroïne de l’Ennui de Moravia, quel hasard… et Marine (je me souvenais pas du tout avoir choisi ce prénom) qui vit un peu  à Montréal. Bref, des histoires au quatre coins du monde. Et pourquoi ?

Montréal vu du Mont Royal

Rajouter de la complexité à l’écriture

Et pourquoi pas ? Je n’ai pas de réelle raison et il est certain qu’il serait bien plus facile pour moi de tout placer à Paris ou Toulouse car… Ben, on va pas se mentir, je me rajoute bien de la complexité. Reprenons Green !, si vous le voulez bien. J’écris un peu bille en tête sur mon cahier puis je fact checke au moment du recopiage. C’est ainsi qu’au départ, Maja laissait son ami sur le quai du métro quand… poueeeeeeeeet ! Quoi ? Ah oui, pas de métro à Stockholm, okayyyy… Idem pour une scène censée se passer devant un commissariat, tout est très clair dans ma tête sauf que… ben ce que j’imagine n’a rien à voir avec la réalité. Me voilà sur google maps à trouver un commissariat qui pourrait répondre à mes critères.

Le commissariat de Malmö en Suède

Un Stockholm fantasmé

Il est vrai que je me plante sur pas mal de détails comme ça. Vous allez, peut-être, me dire que c’est pas grave. Il y a quand même peu de chance qu’un Stockholmois tombe un jour sur ce récit, on peut tout à fait admettre qu’il s’agisse d’un Stockholm fantasmé. La plupart des gens qui liront cette histoire auront leur propre image de la ville selon les très rares éléments que je donne, de ci de là.

Stockholm, Suède

Voyager via Google Maps

Cependant, ça reste un exercice un peu sympa de fouiller les Google Maps, Earth et Street view pour se créer un décor le plus réaliste possible. Je sais que j’irai un jour à Stockholm. D’ici là, j’espère avoir fini l’écriture de Green ! mais j’irai là-bas avec une certaine émotion, j’essaierai de visiter quelques lieux, me rendre à quelques coins de rue, qui m’ont servi à narrer mon histoire.

Restaurant végétarien à Stockholm

Ecrire, c’est déjà voyager un peu

Et puis, je crois qu’au fond, je n’aime pas l’ethnocentrisme. Paris est un décor fabuleux pour des milliers d’histoires, bien entendu. Mais j’ai envie de voyager aussi mentalement. M’imaginer des ailleurs dans lesquels mes personnages, tout aussi imaginaires, vivent leurs histoires. Peut-être parce que Paris est trop mon décor quotidien que je n’imagine pas forcément de folles aventures ici… Peut-être dans des quartiers que je fréquente peu même si je vois mal des écoterroristes préparer leur prochaine action en sirotant un chocolat au Café de Flore, par exemple.

Le café de Flore à Paris

Du où et du qui

Bref, quand je commence une histoire, je dois répondre à deux questions : qui et où ? Et j’aime sortir ma mappemonde pour choisir. Ah mais tiens, je vous ai pas parlé du qui, non plus. Ce sera l’occasion d’un prochain article.

Nina

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