Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Ciel, mon style est influencé !

Et je ne parle pas de style vestimentaire. Parce que pour le coup, je n’en ai aucun. Je parle bien évidemment de mon obsession, de ma passion. De ce qui m’occupe dès que j’ai deux secondes de libre : l’écriture. Et force est de constater que mon écriture est pire qu’une éponge. Je réalise que, souvent, mon style est influencé.

Ecrire à la main

Eponge à tic de langage

Déjà sur ce blog qui est dans un style très parlé. Je pense es gens qui me connaissent pourraient le lire avec ma voix. Et pourtant j’absorbe des tics de langages dans tous les sens. Si je relisais les premiers articles de ce blog, ce qui me tente peu, je retrouverais des expressions, tournures de phrases que j’utilisais à l’époque. Sorties très certainement de séries que je regardais, de livres que je lisais… Aujourd’hui, j’intègre dans mon écriture de blog un style très… youtubesque. Je réalise que j’écris parfois à la Karim Debbache.

Quand ce que tu écris est influencé par tout ce que tu absorbes

J’écris mais je doute : c’est mon style, ça ?

Mais à la limite, le blog, on s’en fout. C’est un truc tapé à la va-vite le dimanche en regardant des séries légères comme DynastieJane the virgin ou Pretty little liars. Que je devrais remater car je voulais écrire plein d’articles dessus. Mais je ne me souviens plus du tout lesquels. Mais mes romans, là, ça se soigne. Il y a un premier jet puis une relecture. Enfin, je mets un à deux ans à m’y coller, mais… Cet été, j’ai donc lu La zone du dehors d’Alain Damasio. Un livre qui m’a marquée pour de bonnes raisons qui feront l’objet d’un prochain article. Mais aussi des mauvaises à savoir que je trouvais ce livre trop verbeux, pompeux et… Me voilà soudain à écrire des phrases aux circonvolutions compliquées… Mais, est-ce bien mon style, ça ?

Un style fort alambiqué

C’est quoi déjà mon style, pour commencer ?

En voilà une bonne question, tiens. En fait, c’est quoi mon style ? De ce que j’en sais (je ne me relis que peu, j’avoue que je n’aime pas, je me trouve plus géniale dans mes souvenirs que face à ce que j’ai pu écrire, voyez), je suis assez fan de l’accumulation et d’une succession un peu saccadée de phrases longues et phrases courtes, j’ai même certaines phrases qui ne font qu’un mot ou deux, il me semble, pour insister. Un truc genre “Elle entra dans la pièce et le découvrit sans le moindre vêtement. Nu”. Une connerie de ce type (je n’ai jamais écrit ça mais je voudrais vous parler de romance et de sexe dans les prochaines semaines, je pose un peu le décor l’air de rien, hin hin hin). Mais en vérité, je me demande : est-ce que j’ai un réel style ou il évolue en fonction de ma “consommation culturelle” (avec un petit c, ne nous emballons pas). Je pose la question mais je connais la réponse, hein…

Ma consommation culturelle

Et c’est si grave ?

Et est-ce si mal en soi ? Est-ce que tout artiste (petit a) qui essaie de créer un truc avec ses dix doigts n’a pas un périple créatif enrichi par ce qu’il découvre en chemin. Métaphore cheloue mais voyez l’idée. Déjà, rien qu’en terme d’inspiration. J’ai écrit Green ! car j’ai lu un article dans Society sur Chaïm Nissim, celui qui tira au lance-roquette sur la centrale de Creys-Malville en 82 (et je découvre à l’instant qu’il est décédé). J’écris Uchronia parce que le roman d’Un monde à l’autre de Jodi Taylor m’a autant inspirée qu’énervée (et que j’ai rêvé du nom de l’héroïne, aussi, je me suis réveillée avec son nom qui tournait en boucle dans ma tête… Ca m’a fait pareil avec Amalfi l’autre jour, ville qui est parfois citée dans le roman que je suis en train de lire). Technopolis est une resucée des décors du Cinquième élément et de Gotham City… la version Joel Schumacher qui était furieusement gothique dans mes souvenirs mais qui  est en vrai dégueulasse, contrairement à la version Burton qui satisfait absolument mon appétit de gigantisme sombre. Bref, oui, je suis influencée, évidemment, je suis influencée. Je vis dans un bain de culture (petit c) où je lis, je regarde, j’écoute. Tout est inspiration.

Gotham City

Mais parfois, il se passe un autre phénomène troublant : on lit le livre qu’on est en train d’écrire ou qu’on a en tête… sans pour autant en être l’auteur.

Nina

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page