Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

En 2023, j’ai peu écrit, mais…

Je n’avais initialement pas prévu un article bilan d’écriture vu que je n’ai rien écrit de janvier à novembre. Pas une ligne, rien. La tempête de début d’années, un maelström de pollution mentale. Burn-out, bored-out, que vais-je faire de ma vie-out. Même quand tout s’est apaisé, je n’ai pas repris. Et puis j’ai attrapé la vague du nanowrimo et appris quelques trucs. Et puis, surtout, en 2023, j’ai baigné dans la fiction. Rétrospective !

J’avais démarré l’année avec de folles ambitions. Ecrire à la main six romans à base de une heure par jour en écoutant de la musique classique. Enfin, deux fois trente minutes. Un rythme de chômeuse même si, ne nous mentons pas, j’aurais pu le tenir sur mon premier job vu que je ne foutais rien. Constatation : ma motivation d’écriture est directement relié à mon moral. Donc j’ai un peu sombré puis lâché le stylo. Avec option “de toute façon, ce que j’écris, c’est de la merde”, c’est pas drôle sinon.

La crise de l'écrivaine

Et puis j’ai perdu l’habitude. On ne dirait pas mais l’art (petit a), c’est comme le sport : plus tu pratiques, plus c’est facile. Surtout si tu arrives à l’intégrer à ta routine. C’est là où j’ai péché, je crois. C’était facile d’écrire au chômage, quand il suffisait de trouver deux fois trente minutes. Après… En bored-out, j’aurais pu prendre ce temps mais curieusement, le bored-out amplifie le FOMO. Vous avez sans doute envie de me gifler suite à mes précédentes phrases et vous auriez raison. De n’avoir rien à faire, je craignais de donner une image peu volontaire de ma personne donc je campais sur mon teams et mon Outlook, prête à attraper la balle au bond. Sauf que personne ne m’a jamais envoyé de balle, me faisant osciller entre tristesse et colère. Un terreau manifestement peu fertile pour moi.

La déprime n'est pas l'amie de l'écrivaine

Ne pas écrire ne m’empêche jamais de bricoler des histoires dans ma tête mais j’ai eu un blocage. Même quand tout s’est amélioré, ça ne revenait pas. Il a fallu le désormais classique nanowrimo pour m’y remettre. Et me rappeler que j’aime ça. Me rappeler qu’au fond, ce n’est pas si grave si ce que j’écris est nul. D’abord, la nullité peut être subjective. Cf le livre d’un auteur hyper populaire qui m’avait bien crispée tellement il débordait de clichés. On pourrait citer les Guillaume Musso ou Marc Lévy mais en vrai, je les ai pas lus depuis bien 15 ans. Du coup, ils ont peut-être évolué. Puis j’en ai soupé de ces postures intellectuelles à base de “je vaux mieux que la populaaaace”. J’ai été comme ça donc je me permets d’affirmer que c’est une posture de merde et que ça ne vous rend pas meilleur. Tiens, idée d’article… Bref, la nullité est subjective mais surtout… ça m’amuse, mes petites histoires. N’est-ce pas là l’essentiel ? Si.

En 2023, je n’ai quasiment pas écrit, certes. Par contre, j’ai lu, écouté et regardé pas mal de fictions. Ma cinéphilie prend vie, petit-à-petit. Là aussi, on voit très nettement le rôle de l’habitude et du contexte. Quand j’habitais à Paris, le cinéma avait tout d’une contrainte. Trop tôt, trop tard, trop loin… A Bordeaux, on y va en vélo et on mange des sushis, avant ou après. Parfois, le film qu’on veut voir est à l’utopia donc on va voir le film dans une ancienne église, j’adore. On essaie d’instaurer ça à domicile aussi. Le dimanche ciné-lasagnes. Bon, en vrai, on ne le fait jamais maiiiis… Je commence à pas mal rattraper mes lacunes. Y a de la volonté.

Le cinéma Utopia à Bordeaux

Et j’adore me plonger dans mes marottes culturelles et les raconter ici. Je n’avais pas notion en créant ce blog d’à quel point c’était une idée épanouissante pour moi. Parce que du coup, je suis souvent à la recherche d’une œuvre, quel que soit le format, qui va me nourrir. Et j’ai des dizaines d’obsessions. Les popular teens, les séries coréennes ou turques, les séries fantastiques… Alors que je les trouve nulles la plupart du temps, en plus. Les dystopies, évidemment, et récemment, les rom coms. Tout est objet de curiosité et tout est prétexte à lire, écouter, regarder, creuser. Commencer à avoir une petite expertise, à droite, à gauche. Et tout ça se transforme en piscine d’inspiration.

Marotte culturelle

Alors oui, en 2023, j’ai peu écrit. Juste en fin et j’ai réussi à relativement choper un rythme. On en reparlera pour l’article résolutions 2024 parce que oui, en 2024, je vais faire chauffer le clavier. Et pas juste avec mes blogs.

Nina

2 réflexions sur « En 2023, j’ai peu écrit, mais… »

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