Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Comment je me lance dans l’auto-édition

N’importe comment, comme d’hab. Bon, parmi mes ambitions pour 2021, j’avais l’aventure de l’auto-édition. J’avais choisi Librinova car une de mes anciennes collègues de chez TGGP est passée par là pour ses deux romans. Et toutes les maisons d’édition m’ont tranquillement renvoyé vers cet auto-éditeur en mode “on t’éditera pas mais tiens, mets ce code et suivra tes ventes en auto-édition, si jamais”. Ok, et bien, faisons cela.

Green !, mon roman en auto-édition chez Librinova
Ceci est un montage, j’ai pas encore la version papier

Je n’ai pas réussi à me vendre

J’ai détesté l’étape d’envoi de manuscrits aux maisons d’édition. A dire vrai, je ne l’ai même pas vraiment fait. J’avais tout préparé pour Green !, j’avais même créé des illustrations. Illustrations qui sont restées sur mon ancien pc du bureau, je me hais. Ancien pc du bureau comme “celui que j’ai rendu à ma démission”, hein. Mais c’est pas trop grave car j’ai une vraie passion pour le powerpoint art et j’en referai en mieux. Ne reste que le fun que j’ai eu en créant les bouteilles pour le bar. Le roman était prêt, certes, mais le pitch, quel enfer. Le pire étant la partie où je me présente. “Heu bah, je suis une meuf de 40 ans qui tente de se faire publier, je bosse dans le webmarketing mais on s’en fout, allez.” C’est un peu drôle quand on y pense. 15 ans que j’écris des blogs parlant plus ou moins de moi mais quand il s’agit de me vendre, je bégaie.

Green ! , mon roman en auto-édition

Une aventure épuisante

Bref, le confinement est arrivé, j’ai envoyé mon manuscrit aux maisons d’édition prenant les manuscrits par mail, prétendant envoyer aux autres au déconfinement. Je l’ai jamais fait, vous vous doutez bien. J’ai eu quelques réponses positives, des maisons d’édition à frais d’auteurs qui me proposaient de m’éditer pour environ 3000 euros. Non mais on va pas faire ça. J’ai pas forcément pour ambition de gagner ma vie avec mes romans mais j’ai besoin de sous pour financer mon futur chômage, voyez. Bref, cette aventure m’a épuisée alors que je me suis même pas impliquée.

La fatigue de l'écrivain

Laisser vivre mon roman au hasard

Et puis, j’avais eu cette idée folle de disséminer mon roman. Mon but : glisser un exemplaire dans une trentaine de boîtes à livres un peu partout en France et laisser faire le hasard. J’aimais tellement cette idée de miser sur la curiosité des lecteurs, être un titre très confidentiel qui ne serait connu que par les effets de la coïncidence. Je me lance donc sur Librinova avec cette idée en tête. Le 1er janvier, je me lance. Car vous savez, je dis toujours que le 1er janvier donne le ton de l’année. Ou le réveillon, ça dépend ce que je fais. Donc je trouvais que c’était drôle de faire ça.

Une boîte à livres à Amsterdam

Et je fus perdue

Sauf que je vous cache pas que ça a été la douche froide. Je me suis sentie si seule devant mon écran, ne sachant que choisir. Il y a des tas d’options et l’addition monte vite. Bon, moi, je veux une version papier pour mon idée de boîte à livres donc je prends. La signature Cultura ? Non, j’ai vu trop d’auteurs et d’autrices attendre désespérément que quelqu’un vienne leur parler, j’ai pas super envie. L’option influenceurs ? Bon, bah pourquoi pas… Bref, je mets, j’enlève, je remets. 600 balles. Bon, ok.

Tirelire cassée

Et puis c’est tout

Et depuis ? Pas grand chose. J’ai reçu des mails pour valider les bons à tirer, fixer les prix des versions numérique et papier. Des mails automatiques. Bon. C’est pas demain que je vais me sentir prise en main sur le sujet. Parce qu’en vrai, moi, j’étais un peu intriguée par le côté agent littéraire vu que c’est une dimension que j’ai pas du tout envie de gérer. Et puis ma première expérience sur Amazon avait été un véritable bide car j’étais la seule à assurer ma promo et, manifestement, où personne ne s’intéressait à mon roman, ou personne n’avait envie de le lire. Ou les deux. J’en ai vendu 5, je crois. Yay !

Technopolis, Nina Bartoldi

Je vais réfléchir à la promo

Quoi qu’il en soit, la version numérique est disponible ici pour la somme de 4,99 € soit presque le prix d’un Playmobil city Life individuel. La version papier, plus chère, sortira plus tard et vous pourrez la trouver dans toutes les librairies, je suppose. D’ailleurs, j’irai le chercher chez Cultura, pour voir. En attendant, je vais essayer de faire un tout petit peu de buzz autour, on ne sait jamais. A base de Powerpoint art et je vais peut-être enregistrer une version audio du premier chapitre, je ne sais pas. Là, je pars en vacances, je trouverai peut-être une certaine inspiration. 

Nina

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