Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

2022, l’année où je vais jouer à l’écrivaine

Caaaaaaarrément. C’est la droite ligne de mon article général sur les résolutions que vous pouvez trouver sur les petits carnets. Car en 2021, il s’est passé un truc étrange. Je suis devenue une artiste visuelle. Moi, la souillon qui n’a jamais su faire un dessin correct et qui en a toujours souffert. Parce que téma la frustration. J’ai une image magnifique en tête et quand j’essaie de la retranscrire, c’est plat et moche. Il me suffisait de trouver un bon média. Et en 2022, je vais reproduire ce petit miracle mais sur l’écriture. 

En 2022, je joue à l'écrivaine

Je m’amuse comme une petite folle

Alors vous allez me dire que j’exagère avec cette histoire d’artiste visuelle. J’ai juste posté mes modestes illustrations sur mes réseaux sociaux. Et réalisé l’affiche du spectacle de comédie musicale diffusée sur ticketreduc. C’est pas rien pour une débutante en PowerPoint Art. Je rigole mais y a un truc sur cette histoire de PowerPoint Art. Depuis mon adolescence, on me dit que j’écris bien. Ça fait partie de ma légende personnelle, si j’ose dire. Et même au sommet de mes doutes existentiels d’écrivaine, je n’ai jamais douté de mon style. De la construction de mes personnages, de l’intérêt de mon histoire, oui. De mon style jamais. Et pourtant, je n’arrive pas à me sentir légitime sur le sujet…  alors que je fais ma maline sur le PowerPoint art ou même mes photos Playmos alors que je suis une petite joueuse sur le sujet. Genre, eux, ils touchent leur bille de fou. Mais je m’en fous, je m’amuse, je bidouille dans mon coin et j’aime. 

Un après-midi de lecture

Me suis-je prise trop au sérieux ?

Parce que je n’y ai pas placé le même enjeu. J’ai toujours cru que puisque j’avais un certain talent dans l’écriture, il allait forcément se passer quelque chose. Et puis depuis, j’ai réalisé que je chantais assez bien et que je jouais bien la comédie et il ne se passera jamais rien de plus à ce sujet-là. Sauf pétage de plomb de ma part mais je doute. Je me sens pas légitime de prendre la parole sur la littérature car je n’ai pas été publiée par une vraie maison d’édition. Mais j’ai lu quelques jolis romans en auto édition qui m’ont remis les pendules à l’heure. On peut être pertinent sans le tampon officiel d’une maison d’édition à compte d’éditeur. Déjà parce que certains romans publiés par de belles maisons d’édition sont nuls et des bouquins  en auto-édition se dévorent. Que j’ai vendu qu’une douzaine d’exemplaires de Green ! mais Schiappa en a vendu 64 avec une puissance médiatique que je n’ai pas. 

Green ! dans une boite à livres

La légitimité de prendre la parole

Parce que c’est quoi, la légitimité, finalement ? Ai-je plus de légitimité à parler d’arts visuels ? A exhiber mon travail sans trembler ? Non et c’est même pour ça que je le fais. Parce que je trouve ça drôle. Mes PowerPoint arts ont plein de défaut mais on s’en fout. Je ne tremble pas quand je le fais. Et même, pourquoi j’aurais honte. Si on va sur YouTube, des tas de gens qui n’ont réalisé aucun film viennent distribuer de vraies masterclasses sur le sujet. Juste parce que ça leur plaît. Alors pourquoi je ne pourrais pas me la jouer écrivaine des réseaux sociaux en développant à balle mon personnage ? 

Ecrivaine excentrique

Je vais exhiber mon travail

Et on en arrive à ma grande résolution 2022 : faire de Nina Bartoli une sorte de marque multi support. Enfin « marque », c’est vraiment maladroit comme terme mais en gros, je vais exposer mes bricoles plus que jamais. Un peu comme Rachel Bloom de Crazy ex girlfriend et ses réseaux sociaux : Rachel does stuffs. Là, ça va être pareil « Nina fait des trucs ». Je vais donc lancer un site vitrine Nina Bartoldi qui va me permettre d’exposer mes travaux divers et variés. Mes articles, mes romans, mes PowerPoint arts. A terme, j’ai même envie de bricoler une boutique vite fait sur PrestaShop histoire de savoir le faire. J’ai déjà le nom de ma marque. Mais bon, ça, ce sera pas avant cet été, je pense. Peut-être même pas avant 2023. On s’en fout, ça viendra quand ça viendra. Par contre, j’ai vraiment envie d’appeler mon site Nina fait des trucs maintenant… 

Bureau de création

On continue à s’auto-publier en toute détente

Bref, en 2022, on débridé la créativité mais sans enjeux. On écrit parce qu’on aime bien et on auto-publie sans dépenser 600 €. L’argent, on va le dépenser pour semer des romans dans les boîtes à livres, c’est plus excitant. On fait du PowerPoint Art et associé parce que c’est super satisfaisant. J’aimerais aussi me lancer dans la vidéo histoire de maîtriser cette nouvelle corde. Pour le plaisir toujours. Finalement la seule conséquence de tout ce pia pia, c’est que je vais un peu plus exposer mes expérimentations sur mes réseaux. Plutôt une bonne nouvelle, ça m’évitera de trop rager en avril 2022 quand on saura qui a gagné l’élection présidentielle parce que je sais déjà que je vais pas aimer du tout. Du tout.

Nina

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