Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Que faire quand on n’arrive pas à écrire

Sale période, uh ? Moi, psychologiquement parlant, je suis lessivée. Une bonne grosse déprime des familles. Entre l’effroyable actualité, le virus, mon employeur qui m’oblige à revenir deux fois par semaine alors que je travaille dans le webmarketing… le WEBmarketing… Sans parler de ma manager qui ferme bien sa mouille et nous intime d’en faire autant quand on se plaint de devoir venir sans que ça ne justifie. Et je relance de deux : mon spectacle de comédie musicale est annulé et je ne sais pas quand je pourrai rencontrer la nouvelle fille toute fraîche de ma soeur. Bref, niveau nerfs, la semaine dernière fut difficile. Et je n’arrive pas à écrire. Mais est-ce une bonne raison pour ne pas le faire ?

Je n'arrive pas à écrire

La colère gâte l’écriture

Ici, nous ne parlerons pas de panne d’inspiration car de l’inspiration, j’en ai de façon déraisonnable actuellement. Nous en reparlerons. J’ai envie d’écrire mille articles et mille romans mais rien ne vient. J’ai même pas envie d’allumer mon ordinateur perso en réalité. Cette semaine, de lundi à vendredi, j’ai écrit… trois pages manuscrites d’Ezialis. Rien d’autres. Vaguement un article que je n’ai finalement pas publié parce que je m’agaçais sur les Mme Irma du confinement. Ou les Cassandre, au choix. Mais vu que j’aurais dû publier l’article jeudi et que la news est tombée entre temps, ça aurait sonné bizarre. Et puis c’était un article vénère. Vraiment.

Ecrire sous le coup de la colère

Vider sa bile et en rester là

J’en ai quelques uns des articles comme ça que je n’ai, in fine, jamais publié. Parce qu’ils sont ultra agacés et ça se sent. Oui, parfois il y a des colères légitimes mais d’autres qui ne sont que l’expression d’un trop plein. Une fois ma bile déversée sur un article, je ne ressens pas le besoin de le publier. Quoi qu’un jour, je reprendrai celui sur Mélenchon le clivant. Pas pour le défendre ou le couler, juste comme objet médiatique. Mais plutôt quand il sera mort parce que j’ai pas envie de débattre sur Mélenchon et me retrouver entre pro et anti. Alors qu’en vrai, Mélenchon, il m’a jamais trop intéressée. A la limite, je suis beaucoup plus intriguée par sa meuf.

Sophia Chikirou, le mystère

Trop d’histoires dans ma tête

Bref, me voici donc avec ma rage, mon désespoir et mon envie de lécher consciencieusement la poignet de porte de mon PDG tous les matins, des fois que je sois porteuse asymptomatique. En attendant, dans ma tête, des milliers de mots se bousculent, des bribes d’histoires. La suite des aventures de Madie qui en a presque fini, les destins d’Oceany, Juliette, Taylor et Ezialis la sus-nommée, par exemple. Et puis y a les aventures d’Audrey et sa bande qui macèrent dans ma tête depuis des années, les amours étranges entre Selena et Helios, la révolution autoritaire subie par la France où Flora et Hélène, deux soeurs, essaient de s’en sortir comme elles peuvent. Il y a aussi mon histoire de groupe féministe qui décide de tuer les masculinistes pour sauver leurs congénères. Et mon histoire de guerre entre anges et démons avec Ellis qui revient me titiller régulièrement. Et les articles, vous avez pas idée. Mon planning de novembre est plein et celui de décembre devrait se remplir en cinq minutes. Oui, j’ai un planning de blog pour noter mes trois milles idées. Et encore, je vous parle pas des blogs que j’ai pas encore créé pour me faire une visibilité sur LinkedIn (oui bah…). 

Ecrire avec frénésie

Ecrire fait du bien, mais…

Mais y a des fois, écrire te demande un effort colossal et tu n’as plus d’énergie. D’abord parce que la déprime. Là, pendant une dizaine de jours, j’ai barboté dans mon seum en mode “à quoi bon ?”. Et bien la déprime, ça fatigue et finalement, glander sur le canapé à jouer à Mario Sunshine ou liker mille photos sur Instagram, ça demande moins de force. Heureusement, ce week-end, la flamme est un peu revenue mais je garantis pas que ça va durer. Pourtant, écrire me fait du bien. S’évader en racontant l’histoire d’autres personnes console, distrait. Dans mon imaginaire, pas de pseudo confinement et s’il y a un patron toxique, il finira par le payer. Mais si ça apaise ma tristesse, ça n’apaise pas forcément ma colère.

Ecrire en colère

Bon, je fais quoi ?

Alors dans ce cas, trois solutions :

  • écrire sa rancoeur. Comme évoqué sur mes articles qui ne paraîtront jamais. A travers un journal intime, carnet de bord ou appelez ça comme vous voulez. Y aura peut-être un truc à récupérer.
  • aller se défouler. A la salle de sport, sur un vélo, en courant ou en marchant. Bon, actuellement, c’est un peu compliqué… mais au pire, y a des vidéos de marche sportive à faire dans son salon alors euh…
  • accepter qu’on ne peut pas être régulier, qu’on a aussi le droit de lâcher. Les mots que j’ai dans ma tête, ils y seront toujours dans une semaine ou deux. L’histoire d’Ellis, ça fait vingt ans que je la tisse. Les aventures d’Audrey et ses potes, ça doit faire pas loin de 10 ans… Je suis pas à une semaine prêt.
Tissage
Weave silk cotton on the manual wood loom in Thailand ,The process of silk weaving in the production of Thai silk

En attendant… Candy crush

En fait, rien ne sert de se flageller parce que cette semaine, on n’a pas écrit. Là, par exemple, j’ai pas mal abusé de Candy crush. C’est pas très utile mais pendant que joue, dans ma tête, je joue mille et unes histoires… et ce sera l’objet d’un prochain article, tiens. Bisous !

Nina

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