Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Pourquoi j’aime pas Love Actually et consort

Il y a quelques temps, TF1 a diffusé Love Actually, film anglais de type comédie romantique. Comme tout le monde m’en disait que du bien, j’ai regardé. Et je n’ai pas compris. Je ne comprends pas l’engouement pour tout ce qui se rapproche de près ou de loin à une comédie romantique. Pourquoi ? Je vais vous expliquer !

Love Actually : Colin Firth

Un casting avec bien trop d’étoiles

Love Actually est un film choral avec tout plein d’acteurs trop connus, waaaaaah. Premier objet de méfiance : les trop beaux castings me font toujours craindre un scénario inexistant et un film de mauvaise facture. Même si y a Colin Firth dedans. Qui, pardon de le dire, est 100 fois plus sex que Hugh Grant à mes yeux. Donc je regarde. Je passe la moitié du film à comprendre qui est qui et à m’attendre à un lien entre les personnages. Erreur, le but n’est pas de créer ce lien mais de nous infliger une demi douzaine d’histoires sentimentales à la con sur un seul film. Et je ne vous parle pas du finish : c’est Noël, tout le monde s’aime. Pitié !

Love actually, romance de Noël

J’aime pas savoir la fin avant même le début

Je n’aime pas les comédies romantiques parce que j’en connais la fin avant même le générique du début. Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Pardon mais j’ai passé l’âge. Pour vous dire à quel point ce côté inévitable m’ennuie, j’ai limite hurlé de joie quand Meg Ryan crève comme une conne dans la cité des anges alors que Nicolas Cage vient tout juste de renoncer à son statut d’ange pour l’aimer. Une mort bien nase, en plus, comme une volonté de se moquer du spectateur. Le reste du film était bien nase, ceci dit, sauf le moment où ils baisent et que Nicolas lance un « ahuuuum, c’est chaud ! ».

La cité des anges, absurde comédie romantique

C’est trop

Je n’aime pas ce genre de films car tout n’est que clichés. On s’aime à Noël ou au Nouvel An. On se déclare à la jeune mariée qui a eu la stupide idée d’en épouser un autre. C’est toujours pareil. Que ce soit Meg Ryan, Julia Roberts ou Catherine Heigl, on a toujours la rencontre improbable. Deux êtres que tout sépare mais qui finalement, surmontent leur différence pour s’aimer… Passe moi la bassine, trop de guimauve, ça m’écoeure.

Reality sucks

Ils sont tous niais, même la pluie

Ca m’agace parce que ce n’est pas crédible, pas du tout. Dans un vieux magazine, j’avais lu une interview d’une prostituée sur des films mettant en scène des personnages exerçant ce métier. Et elle avait été directe sur Julia Roberts : « Trop belle pour faire le trottoir ». Sans parler de la perfection du timing. De l’incroyable stupidité des femmes qui réalisent au pied de l’autel qu’elles n’aiment pas leur futur époux mais celui qui leur court après pendant tout le film. Ca marche aussi avec Hugh Grant, ceci dit. Sans parler du fait qu’on a toujours un peu l’impression que Dieu ou le Père Noël y sont pour quelque chose. La preuve : le baiser amoureux se fait généralement sous la pluie et la neige pour la romantic touch. Dans la vraie vie, la pluie ne se déclenche pas pile quand on a envie d’embrasser l’amour qui vient de nous sauter au visage…

Un baiser sous la pluie

C’est trop rose bonbon pour être crédible

Certains me penseront cynique mais c’est même pas ça. J’aime les histoires d’amour, les vraies. Celles impliquant des gens que je connais. Ou pas mais qui sont amis d’amis. Même si elles ont un côté magique. Mais dans les histoires vraies, il y a toujours un élément peu glamour, quelque chose qui fait que dans le sucre, il y a de l’acide…Et ça, oui, ça, j’aime. Parce que dans la vie, l’amour, c’est pas aussi simple qu’une rencontre sur les trottoirs d’Hollywood, par exemple.

Pretty Woman

Bref j’ai vu Love Actually et vraiment, ce ne sera pas mon film doudou de Noël. De toute façon, les fictions de Noël, c’est pas ma came.

Nina

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