Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Et si je prenais des cours d’écriture ?

J’écris depuis mon enfance. Pas des trucs forcément qualitatifs, telle n’est pas la question. Mais l’écriture fait partie de mes loisirs depuis mes 8-10 ans. Parce que j’ai une imagination débordante et que ça me permet de la canaliser un peu. Je tape des mots au kilomètre. Sur de vieilles machines à écrire, sur des gros pc, sur des laptops ou des tablettes. Sur mon téléphone, parfois, même si je ne trouve vraiment pas ça confortable. Bref, l’activité écriture fait partie de mon identité. Et pourtant… je n’ai jamais vraiment travaillé la méthode. Et là, je me dis “et si je prenais des cours d’écriture” ?

Cours d'écriture

Peut-on réussir en étant autodidacte ? Oui, très certainement. Ma petite marotte m’a permis d’avoir un style, une plume. Cependant, il existe un gouffre entre avoir un style et savoir écrire. Cette idée de cours d’écriture m’est venue en pensant à une autre activité artistique que j’aime bien, le chant. J’ai une bonne voix. Je ne sais toujours pas si je suis soprano ou mezzo-soprano, les profs que j’ai eus ne sont pas d’accord entre eux. Ayant une bonne oreille, ironique pour une mal-entendante, je chante juste. J’ai un peu appris à tenir ma voix en contractant mes abdos, tout ça. Du coup, quand j’ai commencé les cours de comédie musicale, je n’étais pas larguée, y avait la base. Mais il y avait des imprécisions, des respirations mal placées. Et surtout, je (me) bloque sur l’aigu. 

Chanter juste

Il y a quelques temps, je suis tombée en amour avec la chanson Europa de Monica Naranjo dont j’ai déjà parlé. J’ai une petite passion pour les chansons de type “opera feat électro pop ou ce que tu veux”. C’est d’ailleurs pour ça que j’adore “The Code” de Nemo. Bref, en lisant la fiche wikipedia de Monica, je vois qu’elle a travaillé pendant sa carrière pour gagner des octaves. De là, j’ai commencé à rêvasser, imaginant que si je travaillais, je finirais par pouvoir interpréter l’air de la Reine de la nuit. Pourquoi ? Parce que j’ai des lubies. Bref, je réfléchis un peu à ces histoires de chant et soudain, le parallèle avec l’écriture me saute au visage. Pourquoi j’accepte volontiers l’idée que les arts nécessitent un travail et pas l’écriture ? Même si on peut avoir une base “naturelle”, à un moment, il faut un peu d’entraînement, de méthode. Parce que sinon, on adopte des travers.

Prendre des cours d'écriture

A propos de méthode, en voici un sujet qui m’intéresse parce que… je n’en ai aucune. Ma méthode d’écriture : taper au kilomètre et me laisser guider par les idées du jour. C’est rigolo parce que ça m’amène des fois vers des péripéties insoupçonnées. C’est frustrant parce que ça m’amène aussi dans des impasses. Et puis cette écriture quasi automatique a le souci d’être victime de mes humeurs. Et voici soudain mes personnages en plein bad, tout ça parce que moi, je patauge dans mon SPM. J’écris, j’écris et soudain, je n’ai plus rien à dire. Mon récit ne se terminera jamais, ça ne m’intéresse plus. Typiquement ma comédie romantique, là. Un manuscrit de 148 pages et pof, plus envie. Bon, déjà parce qu’entre l’idée de base et le produit avancé, on n’y était plus. Je voulais écrire l’histoire d’une députée centro-droitiste là un peu par accident, par ambition. Une députée macroniste, quoi. Et la voici embarquée dans une liaison torride avec un député de gauche. Sauf que c’est devenu l’histoire d’une meuf qui décide de prendre sa vie en main, d’arrêter de chercher l’approbation parentale. Du coup, elle a plus trop eu envie de coucher avec son amant. Quand je vous dis que mes personnages n’en font qu’à leur tête. C’est pas des personnages, ce sont des sims.

Les Sims

Du coup, je me hype un peu. Evidemment, comme je m’y prends fin juin, tous les cours Bordelais sont déjà pris. Paris ne me manque pas sauf pour cette possibilité de choisir ses activités de rentrée à la rentrée et pas au Noël précédent. Surtout que quand tu envoies un mail en anticipation, on ne te répond même pas. T’as qu’à te déplacer. Mais c’est pas grave, je vais quand même travailler ma méthode. Essayer de trouver des trucs en ligne, aussi. Parce que c’est pas parce qu’on a un talent, quel qu’il soit, qu’il suffit. De la méthode, voilà ce que je veux.

Ecrire en collectivité

Et j’ai quelques idées que je partagerai bientôt. Bientôt comme “là, je pars en vacances donc je sais pas ce que j’aurai le temps d’écrire, bisous”. 

Nina

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