Et voilà. Le nanowrimo 23 commence aujourd’hui, youpi. L’édition précédente m’avait fait un bien fou niveau écriture. Mais je vais vous dire : j’ai pas écrit une ligne fictionnelle depuis janvier. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Les bonnes : je suis en apprentissage d’un nouveau secteur professionnel actuellement et ça prend du temps et du jus de cerveau. Les mauvaises : j’ai pas pris le temps de retaper mes gribouilles et je sais plus où j’en suis. J’ai été minée par un bore-out puis j’ai profité de mon été. Bon, le dernier, c’est une bonne “mauvais raison”. Mais voici que revient novembre et que je me dis que c’est l’occasion. On va tenter le Nanowrimo 23
Trouve ta routine
Il est vrai qu’en ce moment, j’ai du mal à écrire. Nouveau boulot, certes, mais tout est question de routine. Encore et toujours. Une heure d’écriture par jour, ça se trouve. Surtout si on considère le temps que je passe à faire des sudokus ou glander sur des réseaux sociaux sans trop savoir ce que je fais là. Ou le temps que je passe sur Zelda alors que j’ai quasi plus rien à faire dans le jeu mais je veux pas le finir. Ou les moments où je peux pas écrire car mon chat me dort dessus. Une heure, c’est juste quatre fois quinze minutes. Je peux voler ce temps au travail. Genre de 10h45 à 11h, de 12h15 à 12h30, de 14h à 14h15 puis de 16h45 à 17h. Un peu à la place des pauses clopes d’antan. Certes, je pourrais écrire le soir chez moi mais je suis souvent un peu cuite, peu inspirée, le soir.
Une simple histoire d’habitude
Et si le Nanowrimo me servait à ça ? Ne servait même qu’à ça : prendre l’habitude. La routine. 15*4 en semaine, 2*30 le week-end. Simple. Enfin, sur le papier car si je veux aussi écrire mes blogs, mon journal intime et faire du Powerpoint art en plus de mon travail, va pas falloir traîner. Heureusement, j’ai jeté mon téléphone aux toilettes hier, une distraction en moins. Oui bon, je l’ai fait tomber dans la cuvette et à l’heure où j’écris, je ne sais pas s’il survivra, ahahah…Au pire, j’en ai un vieux qui marche encore, sauf l’appareil photo. Ca dépannera. Mais le fait est que je dois arrêter de perdre bêtement du temps sur des trucs inutiles et chronophages. Mais…
Attention à ne pas écrire pour écrire
Attention à l’orthorexie d’écriture. L’orthorexie, c’est un terme pour désigner l’obsession d’une vie saine. Genre manger cinq fruits et légumes par jour et bouger n’est plus une recommandation mais une totale obsession. Ca peut s’étendre à un peu n’importe quoi dès qu’on veut s’astreindre à une certaine discipline. Le truc avec l’écriture, c’est que parfois, tu forces pour faire ton quota mais tu ponds de la m**de. J’en avais parlé pour Green ! où, à un moment, j’écrivais pour faire avancer l’intrigue mais je tatônnais un peu et je me retrouvais avec un personnage en pleine déprime. Idem pour Oceany de la V2 à jamais inachevée de Technopolis qui erre dans la vie sans but tandis que tout le monde veut le pouvoir parce que… je ne sais pas. Mais pour éviter l’orthorexie d’écriture qui me fait taper n’importe quoi, j’ai ma botte secrète : la marche. Hé oui, je vais profiter de ces petits moments en tête-à-tête pour tisser le reste de mon histoire, petit à petit.
Une seule histoire
Et d’ailleurs, à propos d’histoire, que va-t-on raconter ? L’an dernier, j’étais partie sur cinq romans…je n’en ai terminé aucun pour des raisons de retapage qui traîne. Ca aussi, ça se glisserait tranquille dans ma routine mais chaque chose en son temps. Là, non, je teste le 1h par jour sur un roman pour voir… ce que je peux produire en un mois, tout simplement. Je ne suis pas certaine de tenir le rythme mais en étant rigoureuse, je pense que je peux produire une centaine de pages. Soit un petit roman. Et ce serait parfait pour mon rêve fou d’être autrice Amazon… Alors que j’ai pas du tout lancé mon Insta d’écrivaine et que j’ai pas trop la motive pour ça actuellement mais on s’en fout. J’annoncerai la sortie sur Mastodon, Blue sky, Insta et peut-être même Twitter si ça existe encore.
Politique fiction sexy
Ok, ok, mais je vais raconter quoi ? Une politique fiction où une Macronarde tombe amoureuse d’un Nupes. Bon, dans ma tête, c’est plus ou moins Prisca Thevenot et David Guiraud parce qu’ils dégagent une énergie genre “je peux pas te piffrer mais j’ai très envie de te voir à poil”. Enfin, dans ma tête car je ne sais pas grand chose sur eux en vérité, surtout concernant leur vie privée. Mais on s’en fout. Je veux une héroïne en dilemme entre sa carrière, ses sentiments et ses convictions profondes. Avec un peu de sexyness, aussi, quand même. Oui, j’arrête pas de dire que j’aime pas les comédies romantiques et je m’apprête à en écrire un maaaaais… A la base, je réfléchissais juste à une histoire d’une Macronarde qui raconte n’imp par carriérisme car j’arrive pas à croire que ces gens sont sincères. Ce personnage, ça peut autant être Thevenot que Bregeon, Bergé, Grégoire, Pannier-Runacher…
Bref, je sais pas comment va s’appeler ce roman mais on commence à écrire aujourd’hui !
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