Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Détresse en plein ciel

Ouiiiiii, un téléfilm avec un avion ! A une époque, tu pouvais pas allumer ta télé sans tomber dessus mais depuis quelques temps, je galère à en trouver. C’est donc avec une joie non feinte que je lance Détresse en plein ciel surtout que là, y aura sans doute pas de tueuse psychopathe. 

Illuminatis et une promesse de one stand night

Ca débute sur journal télé, on nous explique qu’il y a un étrange groupuscule mystérieux qui tire les ficelles et ça arrive aux Etats-Unis. Illuminatis ! Après la voix off, le journal télé est souvent une bonne façon de planter le décor. Une jeune femme est dans sa chambre d’hôtel et fait la gueule en peignoir, sa besta l’appelle en lui répondant que « hé, on est Los Angeles, have fun ! ». Elle enfile une belle robe et des talons mais elle semble un peu intimidée. Le temps qu’elle descende, on découvre qu’un monsieur honorable a écrit un livre sur le fameux groupe mystérieux et que la fille qui fait la gueule, c’est son assistante et sa besta, l’attachée de presse. Je crois…  L’écrivain vante un peu Miss bougon, aka Amy, et signale très bruyamment qu’elle est célibataire. Nom de Dieu, quelle classe ! Ah, en vrai, elle fait la gueule car elle aurait dû se marier le jour même mais que son mec l’a larguée. Ok, legit mais dans n’importe quelle comédie romantique, vous savez ce que ça signifie. Dans un téléfilm à suspense, ça veut dire qu’elle va coucher avec un connard. D’ailleurs, le barman semble vouloir la croquer mais « oh non, les histoires d’un soir, c’est pas ma came ». Donc elle va coucher avec un mec qui va se révéler un psychopathe et la morale sera qu’il ne faut pas avoir d’histoire d’un soir.

Lacey Chabert dans Détresse en plein ciel

Appeler son ex, bourrée, pour bien bader

Elle va demander un verre au barman et ça flirte violemment. Le mec est assez gênant dans sa drague mais Amy glousse un peu. Mais voilà un autre brun barbu qui arrive sur une musique un peu angoissante. Il vient alpaguer l’écrivain pour faire un esclandre. Il pousse Amy, gentiment ramassée par le barman, et l’homme disparaît. Un peu chamboulée, Amy va se coucher, on la voit faire sa toilette puis finir sa coupe de champagne. Hein ? Elle boit après sa toilette ? Bon, elle doit être bourrée car elle appelle son ex pour « parler », il l’envoie bouler et ohlala, on découvre qu’il est avec une meuf. Ah même, il s’est marié avec elle. Mais attends, ils avaient planifié le mariage à cinq ans pour qu’il ait le temps de la larguer et d’en trouver et épouser une autre avant la date officielle de leur mariage ? 

Amy dans Détresse en plein ciel

Prendre l’avion au coeur de la nuit

On frappe à la porte, c’est le barman avec du champagne. Ils aiment trop les forceurs dans les téléfilms. Elle va donc se laver les dents… donc c’est bien ce qu’il me semblait, elle est un peu crade. Mais entre temps, elle est appelée par sa besta qui lui dit de prendre l’avion dès maintenant et pas le lendemain matin. Attends, il est suffisamment tard pour que son ex soit bien endormi quand elle l’appelle mais ok pour prendre l’avion ? Effectivement, on découvre que son avion est prévu pour 23h… On va dire que son ex se couche très tôt. Bref, Amy se retrouve à l’aéroport et un mec louche la regarde et en plus, y a de l’orage, tout ça la stresse. Surtout que le mec louche vient la regarder dormir dans le salon 1ère classe. Bon, ok, je comprends le petit manque de sérénité.

Détresse en plein ciel

En route pour 9h de vol sur Air Bordel

Son vol est retardé mais, magie, un vol pour Zurich « non prévu » est prêt pour la recevoir. Elle est étonnée mais apparemment ils avaient besoin de faire partir un vol. On apprend que l’avion doit rentrer à Zurich pour maintenance, ce qui la stresse encore un peu. Il n’y a qu’une dizaine de passagers et beaucoup d’éclairs dehors. Le steward semble draguer Amy, comme tous les mâles dans un rayon de 2 km. Par contre, les femmes ne l’aiment pas puisqu’elle se prend un coup de pression de l’hôtesse, celle qui s’avale des mignonettes en douce. Celle-ci lui tire son téléphone qu’elle jette dans l’espace bagage au dessus. Quoi ? En tout cas, une vieille excentrique hippie vient s’installer à côté de Amy. Pardon, l’avion est vide et elles arrivent à se mettre côte à côte ? La hippie lui fait tout un sketch en mode « cet avion a de gros soucis, je le sens pas ». Amy décide donc de la jeter en mode « pardon, je veux pas entendre ça » mais elle poursuit « ah ben si c’est écrit… » Pendant ce temps, l’hôtesse bourrée annonce le décollage alors que des passagers, dont un fort joli garçon, embarquent. Je sais pas ce que c’est comme compagnie, Air Bordel sans doute.

Détresse en plein ciel

Des passagers dérangés ?

L’avion décolle, la hippie saisit la main d’Amy et fait le signe de croix. Non mais y a personne dans l’avion, change de place ! Ah d’ailleurs, elle bouge car la hippie lui dit que la compagnie avait eu trois crashs l’année passée. Ca n’existe pas, ça… Sauf qu’elle se rassoit à côté d’un vieux monsieur qui lui parle alors qu’elle voudrait dormir. Meuf, l’avion est vide, tu cherches les ennuis, aussi. Alors cette compagnie est vraiment folle puisque le pilote raconte sa vie à la moindre turbulence et son voisin lui parle de chute libre… C’est pas un avion, c’est un asile de fous. D’ailleurs, le vieux essaie de la droguer car il a pas envie de passer neuf heures à côté d’une meuf qui sursaute.

Détresse en plein ciel

L’héroïne a la bougeotte

Elle change donc de place (quand même) tandis que l’hôtesse s’avale une deuxième mignonette. Amy va dans l’autre galley prendre une gorgée d’eau pour avaler le calmant du vieux monsieur. Ca doit marcher de ouf puisqu’elle a à peine gobé qu’elle va consoler une  fille qui a peur. « Regarde dehors, tu vas voir les anges qui portent l’avion ». Mais c’est quoiiiiiiiii ? Je m’en veux d’être sobre pour mater ce truc, en vérité. Bon Amy se fait dégager par la mère de la petite fille en mode « n’approchez pas de ma fiiiille ! ». Elle va se rasseoir pour mater des photos de son ex et elle (?) puis le beau garçon passe et elle lui rend le billet qu’il perd juste devant elle. Puis elle consulte Internet via le wifi et constate que l’hôtel où elle était en début de film a été victime d’une explosion. Sauf que le wifi saute car l’avion est frappé par la foudre… mais ça ne déclenche rien de plus. Sauf qu’elle s’emmerde donc elle se balade dans l’avion à la cool.

Une passagère reloue

Flirts et turbulences

Oh une turbulence ! Elle s’asseoit sur le premier siège venu, celui à côté du joli garçon, ça tombe bien. Elle vire sa bague de fiançailles dès les premières secondes de conversation… Ah ben c’était bien la peine de faire la gueule et appeler son ex pour si peu. Bref, ça picole, ça flirte de ouf, il décide de l’appeler Ange (?) et vas-y que ça se roule des pelles. Bon, elle hésite un peu en mode « mais je vous connais pas » mais vous inquiétez pas, l’hésitation est de courte durée. 

Le club 10 000

Confusion en altitude

Ellipse, elle se réveille, un peu perdue. Ah bah nous aussi. Le joli garçon a disparu mais pas le gloss d’Amy, par contre. Elle se lève pour le chercher, parle dans le vide « vous jouez à cache-cache avec moi ? ». Elle doit parler aux anges qui portent l’avion, je pense. Ok, c’est le genre de passagère super reloue, elle se balade dans l’avion en criant aux turbulences. Meuf, les gens comme toi, je les déteste. Elle se fait ramasser par le steward et retourne à sa place, un peu perturbée d’avoir perdu le joli garçon. 

Détresse en plein ciel

Amy au coeur d’un complot ?

Pendant ce temps, ça va mal à Los Angeles. L’écrivain semble se faire péter la gueule et met la pression sur la besta d’Amy où je ne sais qui pour pouvoir partir. Il parle d’un marché et il la soupçonne d’être responsable de la bombe, en mode « on a organisé un buzz un peu vénère ». On comprend qu’Amy est en danger, ohlala. Pendant ce temps, l’hôtesse commence à s’énerver contre Amy qui n’arrête pas de gigoter. Maintenant, voilà qu’elle a perdu sa bague. Elle demande à l’hôtesse de faire une annonce pour demander si quelqu’un l’a vue. Après avoir fait remarquer que tout le monde dormait, elle finit par s’exécuter. J’espère ne jamais voyager avec Amy. Il lui a pas donné assez de calmant, le monsieur du début. Elle secoue un mec pensant que c’est le joli garçon et l’hôtesse la renvoie une nouvelle fois à sa place.

Détresse en plein ciel

La passagère la plus reloue de l’histoire

Bon, Amy va parler à la hippie pour lui raconter son histoire et commence à se dire qu’elle a dû rêver du joli garçon. Sauf qu’elle a un suçon dans le cou ! Donc le joli garçon existe ! Que de confusion. Même moi, là, je m’accroche pour vous. La hippie demande à Amy de lui montrer ses médicaments mais son sac a disparu ! Va-t-elle encore demander à l’hôtesse de faire une annonce, comme la reloue ultime qu’elle est ? Non, elle se contente de réveiller le vieux monsieur pour lui demander s’il a vu quelque chose. Elle fait encore un esclandre, l’hôtesse mise sur le fait qu’elle est ivre. Surtout que l’hôtesse et le steward n’ont pas vu le dit garçon. Comme l’hôtesse en a un peu marre, elle menace de la faire arrêter. Amy revient donc à sa place et commence à ouvrir et claquer tous les espaces bagages au-dessus des passagers qui commencent à en avoir un peu marre. Sans déconner… Elle va voir la petite fille en mode « dis leur que je suis pas folle » « bah si, t’as dit qu’il y avait des anges sous l’avion ». Ok, ça, c’est drôle. Elle agresse ensuite un passager en mode « ton sac, c’est le mien ! ». Excédée, l’hôtesse la place en état d’arrestation et demande au steward de la surveiller… Le commandant refuse de la voir car « il doit régler quelque chose en cabine » mais apparemment, Amy n’a plus peur de l’avion. 

Détresse en plein ciel

Interpol s’en mêle

Le steward commence à la draguer et lui sort un merveilleux « vous avez l’air la seule saine d’esprit, les autres passagers paniquent à la moindre turbulence ». Tous les autres passagers dorment, littéralement… De quoi parles-tu ? Elle découvre alors qu’elle a une clé USB intégrée dans un pendentif offert par l’écrivain au début du téléfilm et là, débarque un mec « salut, je bosse pour Interpol, je peux vous interroger ? ». Ah bé ça ça tombe bien alors ! Bref, le mec d’Interpol explique que ça l’étonne pas qu’on ait perdu un passager vu que l’embarquement était bordélique. Alors oui mais tu perds pas un passager en vol… Bref, le mec d’Interpol semble vouloir l’aider car y a des vols sur les vols internationaux et ils vont surveiller pour voir si quelqu’un paraît suspect. Du coup, que fait Amy ? Elle se promène dans l’avion. Nom de Dieu… C’est amusant car j’ai l’impression que les passagers de l’avion sont placés de façon complètement aléatoires d’un plan à l’autre. 

Détresse en plein ciel

Braquage…

Evidemment, elle se fait capter par l’hôtesse qui lui crie dessus mais le policier vient la sauver. « Vous êtes ivres, je vais faire un rapport ! » mais un cri retentit ! C’est la petite fille qui a trouvé une perruque. Suspect… Le policier propose donc à Amy de descendre dans le compartiment de repos de l’équipage. Et là, il l’agresse pour lui voler son collier ! Amy l’assomme en le jetant contre la paroi. Elle va rejoindre le steward qui prend la clé à l’hôtesse officiellement ivre qui parle au placard. C’est pas une vanne… Elle entre dans le cockpit et surprise ! Joli garçon est en train de braquer le pilote. Le copilote a été drogué. Je veux bien mais le mec a passé plusieurs heures plié en deux pour coller son couteau sous la gorge du pilote ? Il voulait voler le manuscrit restant du livre, le premier ayant cramé dans l’explosion de l’hôtel.

… Et atterrissage

C’est déjà l’atterrissage. Amy va donc rester dans le cockpit, quel vol ! Le pilote déclenche la procédure d’atterrissage d’urgence. Alors je suis pas sûre de comprendre. Ok, il a pas de copilote mais sinon, l’avion va bien, il a fait le trajet prévu, zéro avarie… Mais c’est la panique. Sans raison aucune, un chariot dévale l’avion… dans le mauvais sens. Ou alors le plan a été inversé mais il semble clairement aller vers l’arrière alors qu’à l’atterrissage… Bon, au point où en est. En tout cas, en deux secondes, c’est plié.

Attaque à la bouilloire et à la chaussure

Joli garçon assomme le pilote et embarque Amy avec ses affaires puisque c’est lui qui avait tout volé. Amy profite d’une petite inattention de joli garçon pour le frapper avec une bouilloire et là, magie de Cendrillon. Amy fuit et perd une chaussure en faux serpent, Joli garçon trébuche et tombe… sur son couteau et meurt. Alors déjà, la meuf qui se balade neuf heures en talons de 12 dans un avion, je demande à voir mais surtout est-ce qu’on admet vraiment cette fin là ? 

Pas détournement d'avion

Encore de la castagne !

Bref, les passagers débarquent en toute décontraction. Amy appelle Sharon et on découvre qu’en vérité, c’est Amy qui avait écrit le livre et pas l’écrivain qui servait de prête-nom. Ah, c’était ça le complot… Mmmm, ok. Amy débarque dans une grande maison où il y avait toutes les cheminées allumées alors qu’elle est visiblement seule (?). Et là, c’est le gros stress. Elle regarde les infos, classique de téléfilm, et apprend que le complice, le faux policier d’Interpol, n’a pas été trouvé dans l’avion. Elle ferme toutes les portes de son manoir et évidemment, au moment où elle ferme la dernière porte, l’homme apparaît derrière elle, ohlolo. Il a compris qu’elle était l’autrice du livre et elle peut pas lutter contre la confrérie, ahah ! Bon, elle fait son grand classique de castagner le mec, cette fois-ci avec son collier (?) et c’est parti pour la course-poursuite dans l’IMMENSE manoir. Elle se cache dans un recoin et lui jette un truc sur la tête. C’est sa passion dans la vie, ça, je crois. Bagarre, il bascule du premier étage, arrive à s’accrocher à la barrière « aidez-moi où vous aurez ma mort sur la conscience ». Et il tombe quand même.

Et un final à la Cendrillon ?

Ah ok… Amy appelle la police puis furète autour du corps, armée d’un râteau. Le steward arrive et la prend dans ses bras. Attends mais qu’est-ce qu’il fout là ? Il fait partie du complot ? Comment il savait où la trouver ? Ah ok, il a eu son adresse dans le rapport d’incident de l’avion. En fait, il voulait la revoir pour lui rendre sa chaussure. Ce qu’il fait en se mettant à genoux. Mais du coup, la bague a vraiment disparu ? Bref, le roman est un succès et Amy part aux Bahamas… avec le steward ! Ah ben c’était bien la peine de nous faire le couplet de la grande vertu au début du téléfilm, hein…

Beaucoup de questions sans réponse

Alors… qui est le mec qui a fait un esclandre à l’hôtel et pourquoi ? Qui portait une perruque dans l’avion ? Et pourquoi avoir agressé le pilote et le copilote vu que l’avion a fait le trajet initialement prévu dans le temps initialement prévu ? Pourquoi Amy avait une voisine de siège dans un avion quasi vide ? Puis pourquoi le faux agent d’Interpol est intervenu alors qu’Amy était neutralisée et ses affaires volées ? Pourquoi il n’existe que deux exemplaires d’un livre qui doit passer imminemment sous presse ? Qui était le mec qui regardait Amy dormir dans l’aéroport ? Qui a volé la bague vu qu’elle n’a pas été retrouvée ?

Alors évidemment, j’ai été super déçue vu que j’attendais un pur téléfilm catastrophe avec des gens qui crient et des masques à oxygène qui tombent quoi qu’il arrive. Cependant, je me suis bien marrée. Pas sûre que c’était fait exprès car le téléfilm se prend grave au sérieux. Mais dans la mesure où y a pas de femme pyschopathe, même si Amy a beaucoup tendance à jeter des objets à la figure des gens, je l’aime un peu bien quand même.  

Nina

3 réflexions sur « Détresse en plein ciel »

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