Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Cheer : les vrais pompom girls

Quand on se penche sur l’univers des popular teens et plus particulièrement des popular girls, on arrive très vite sur le personnage de la cheerleader. De façon inévitable, la chef des cheerleaders est une fille très populaire. Alors que la fille très populaire n’est pas forcément pompom. Il y a beaucoup de séries où il n’y en a tout simplement pas genre Beverly Hills. Non parce que si certaines séries, notamment européennes, remplacent les cheerleaders par des sportives (ex : Baby où elles font de la course), j’ai aucun souvenir d’une scène de Beverly Hills où Kelly, Brenda et leurs amies font du sport. Mais je ne suis pas là pour faire une thèse sur la pratique du sport chez les popular teens. Je veux vous parler d’un documentaire Netflix ultra bien foutu “Cheer”. Ou l’histoire vraie des pompom girls… et boys car, hé, les cheerleaders, c’est mixte.

Cheer, docu netflix

Une équipe de cheerleaders

Je vous avais déjà parlé de Formula One. Faudra peut-être que je vous raconte les docus sur le Fyre Festival et Don’t f**k with cats. Mais là, aujourd’hui, ça virevolte dans les airs avec Cheer, donc. On va suivre l’équipe de l’université texane de Navarro, Texas. La meilleure équipe américaine neuf années sur dix. On va donc suivre l’entraînement de l’équipe jusqu’au championnat national en Floride. On va suivre quelques fortes têtes en particulier. Gaby la superstar, Lexi la rebelle, Jerry au grand coeur, Morgan la newbie. On a même La’Darius l’ancien quaterback gay devenu cheerleader, on dirait un vrai pitch de fiction pou ado. Ce petit monde est dirigé par Monica, une quadra dynamique qui oscille entre son rôle de tyran et celui de mère de substitution.

Monica dans Cheer sur Netflix

Des personnages forts

Voilà le matériel de base. Cheer s’attache à ces quelques personnages au fort potentiel dramatique. Maintenant, il va falloir trouver de quoi raconter. On va insister sur les mauvaises fréquentations passées de Lexi qui a trouvé dans le cheerleading, une planche de salut. On a également droit à l’histoire de La’Darius et son parcours, Jerry que tout le monde aime mais sera-t-il au niveau ? Et la délicate Morgan, sympathique mais pas top niveau technique ?

Cheer sur Netflix

Gabi, la future Britney

Et puis, il y a Gabi. Gabi Butler, la supertar du cheerleading. Elle, elle m’a angoissée tout du long. Enfin, pas elle en tant que personne mais la vie qu’on lui fait mener. A chaque apparition, à chaque fois qu’on la voyait expliquer à quel point sa vie d’influenceuse était épuisante, je m’attendais à ce qu’elle nous fasse une Britney. Je vous jure, la pauvre se retrouve à faire des photos pour une pub en pleine nuit. Dès qu’on la voit, elle dit qu’elle est épuisée mais elle est poussée de ouf par ses parents. Je pourrais écrire un roman sur elle. Bon, même si, en vrai, c’est Lexi qui m’a pas mal inspirée.

Gabi Butler

La difficulté d’un reportage de ce type, c’est quand la réalité ne suit pas tout à fait la fiction. Ou alors je ne saisis pas les partis pris. Il y a du suspense créé sur Morgan, Gabi, Lexi, La’Darius et Jerry mais ils passent à côté de Sherb’s qui a un sale accident vers le milieu du documentaire. Idem pour la chute lors de la représentation. Est-ce parce qu’ils n’avaient pas ciblé ces deux personnes pour faire monter la hype sur eux ou parce que ça risquait de trop nous toucher ?

Sherbs juste avant son accident dans Cheer

De la pure acrobatie

A la base, j’y connais pas grand chose en cheerleading. J’ai vu le film American Girl un peu par hasard et les filles qui font du cheerleading dans les séries même si c’est un sujet très annexe et surtout moins acrobatique. Là, on découvre tout un univers à la limite du cirque avec des pyramides, des pirouettes, flips, paniers, ça vole dans tous les sens. C’est très impressionnant. Je me suis laissée prendre au jeu. 

Cheer, les acrobates

Mais qui est la reine diabolique ?

Ne manque finalement que la reine diabolique de l’histoire car dans ce que nous montre Netflix, tout est tout rose et tout miel. Chaque tension se termine par un hug de réconciliation. Ce côté un peu trop bisounours m’interpelle un peu surtout qu’à bien y regarder, tu devines que tout le monde n’est pas ami avec tout le monde.

L'équipe des Cheerleaders de Navarro

Une série pompée du documentaire ?

Mais ce reportage sur le cheerleading m’a permis d’enchaîner sur une fiction qui ressemble carrément à ce documentaire. Je ne ferai pas d’article dessus vu que j’ai rien à en dire donc si vous avez envie de plus de cheerleading, matez Dare me. Avec le classique de l’héroïne autodestructrice qui marche dans les couloirs du lycée telle la reine qu’elle pense être. Une série qui ne vaut que pour son twist final. 

Dare Me
Ceci est bien un extrait de dare me

Nina

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