Et bien voilà, j’ai donc vu le season finale de Lost il y a 15 jours. Ne comptez pas sur moi pour spoiler car je trouve le procédé infect mais le prochain paragraphe sera consacré à mes impressions donc si vous ne voulez vraiment rien savoir, sautez au suivant.
Une season finale un peu décevante
Donc Lost. Il faut savoir que je ne suis pas particulierement sériphage, je n’ai jamais vu 24 ou Dexter par exemple et j’ai souvent une ou deux saisons de retard sur celles que je suis. Mais Lost, je sais pas, je me suis faite attraper. Sans doute un relent de ma passion adolescente pour le mysticisme et l’ésotérisme, qui sait ? Bref du coup, j’ai pris l’habitude d’attendre la mi-saison pour tout télécharger et regarder au fur et a mesure le soir dans mon lit. Forcément, j’attendais beaucoup de cette ultime saison, notamment les réponses. On en a eu quelques unes mais la fin laisse un goût amer. Un peu une sensation d’inachevé. Limite, je me suis demandée si y avait pas une suite de prévue. Mais je n’en ai pas entendu parler donc je ne crois pas. Bref, ce final est un bel exemple de poussière glissée sous le tapis, genre « bon il reste plein de trucs en suspens mais on va faire genre que non ».
Quand la déception m’inspire
Donc passablement déçue je suis. Trop de pistes qui me paraissaient intéressantes ont été laissées de côté et ça me frustre. Oui parfaitement, ça me frustre. Du coup, après la digestion de ce finish me prend une envie. Une envie que je n’avais pas eue depuis l’ingestion de la série Utena en 2005. Je vais réécrire Lost.
Un très long travail préliminaire
Réécrire, certes, mais pas complètement. Je vais reprendre le squelette et pas mal de chair mais je veux expliquer ce qui ne l’est pas, modifier certains trucs… Un bon vieux fanfics en somme. Bien entendu, dans les faits, je n’en ferai rien par manque cruel de temps. Non parce que faudrait d’abord se taper l’intégrale, prendre des notes, réorganiser ses notes , refaire le plan et se lancer dans une réécriture titanesque.
Vivre ou écrire
Or dans la mesure où j’ai une vie professionnelle qui me prends 40 à 50% de mes journées, mes nuits entre 20 et 30%. Sans compter la vie sociale, sportive et affective… En ce moment, une soirée sans rien, c’est limite l’événement et je suis trop claquée pour en faire quelque chose de productif. Du coup, j’écris mes articles dans le métro, sur mon iPhone. D’où sans doute quelques fautes résiduelles dont il faut m’excuser. Pourtant écrire une telle épopée doit être particulièrement exaltant, j’imagine le travail de recherche, les questions/réponses à distiller… Bien entendu, les passages non modifiés doivent être chiants à réécrire. Idéalement, il faudrait que j’écrive une histoire un peu différente en reprenant les éléments qui m’intéressent histoire de m’approprier un peu le truc. Mais hélas pas trop le temps et j’ai d’autres projets d’écriture.
Une envie viscéral d’écrire
Ceci étant, j’aime bien cet espèce d’exaltation, cette envie limite viscérale d’écrire. C’est marrant, à la fac, quand je passais ma soirée à retaper cours et notes que j’avais prises sur des bouquins. Oui, à l’époque, j’etais une bête de travail. Je me disais : « Accroche toi ma fille, dans quelques années, tu auras tes soirées libres pour écrire ! ». Résultat : ça fait un an que je n’écris quasi plus, si ce n’est ce blog. Alors que je dois finir Technopolis 2, écrire le 3 et le 4, plus au moins 3 ou 4 romans que j’ai en tête…
Bon Ben Lost attendra.
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