Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Comment j’ai commencé à écrire

[Republication] Hello ! J’espère que vous avez passé de joyeuses fêtes, que vous avez bien mangé mais pas trop. Bien bu mais pas trop. Que vous avez été bien gâtés, tout ça, tout ça. Pour fêter cette joyeuse période, j’avais envie de vous faire une petite histoire de Noël et j’ai eu une petite idée : pourquoi j’ai commencé à écrire.

Manuscrit de roman avec une belle écriture
Quand il a vu ma douce écriture, mon mec m’a demandé si j’écrivais en hiéroglyphe. Question au 1er degré…

Un amour pour une machine à écrire

Tout commence en 1988 (je crois), je trouve une vieille machine à écrire dans le cellier-entrepôt de mes parents. Fière de mon trésor, je m’installe un petit coin d’écriture et je commence à écrire. De grosses niaiseries (8 ans), je joue à écrire surtout, un espèce de Fantômette. Puis en grandissant, je finis par récupérer la belle machine à écrire à traitement de texte qui faisait un bruit d’enfer. Je n’ai jamais réussi à configurer correctement les tabulations, écrivant les premières et dernières lettres de chaque lignes à la main.

Machine à écrire avec traitement de texte

Des playmobils à la machine à écrire

A ce moment-là, il se passe une chose particulière : je délaisse mes playmobils. J’avais pourtant une histoire passionnante avec une petite fiche d’état civil pour chaque personnage. Nom, métier, légitime moitié, enfants éventuels. Mais passé un certain âge… Du coup, j’ai changé mon catalyseur à histoire. Plutôt que d’utiliser des petits bonhommes en plastique, j’utilise les touches du clavier pour tisser mes nouvelles aventures imaginaires.

Clavier de machine à écrire

Ecrire dès que possible

Désormais, tout mon temps libre est consacré à l’écriture. Pas forcément des trucs brillants mais peu importe, je n’écris pas pour être lue, j’écris pour me raconter des histoires. Lors de mes révisions pour le bac de français, en tant que fille très rigoureuse, j’écrivais le jour à la main pour ne pas faire de bruit. Et le soir sur ma tonitruante machine à écrire. Deux histoires que je n’ai jamais finies d’ailleurs même si l’une contenait clairement quelques prémices de Technopolis. Evidemment, en grandissant, mes personnages s’amourachent, s’érotisent… C’est plus facile d’avoir des relations sexuelles avec des personnages de mots qu’avec des figurines en plastique à peine sexuées… surtout que les Playmobils, de mon temps, les femmes n’avaient pas de seins et des robe clairement anti coït…

Des femmes Playmobils

Les Playmobils, un boost à l’imagination

Et en fait, voilà comment naît une vocation : d’un changement de catalyseur. L’avantage certains des Playmobils était mon besoin de créer de nouvelles histoires pour intégrer mes nouvelles acquisitions. Oh, super, je viens de choper un requin… Bon, ben il va croquer les jambes de cette personne-là. Mais rassurez-vous, après 3 jours de fauteuil roulant et 5 jours de canne, la personne a retrouvé toute sa mobilité. Parce que je n’avais plus envie que ce personnage soit le centre de mon histoire. No more drama pour elle. Oh, un petit château ! Bon, du coup, le “roi-maire” de la ville va céder son pouvoir à ce nouveau roi et cette nouvelle reine parce qu’ils ont un trône et un château. Et puis le dirigeant en titre était lassé par le pouvoir et comme le peuple n’a pas son mot à dire… Surtout les pauvres qui vivent sous le bureau.

La maison Belle-époque Playmobil

Plus de limite à l’imagination

Bref, j’ai remplacé Massilia, prénom que je trouvais cool, et les autres personnages par d’autres héros et héroïnes. Pour le coup, la possession ou non d’un jouet n’était plus une limite à mon imagination qui pouvait désormais s’épanouir dans de petites îles de l’Atlantique où on parle portugais (devinerez-vous de quelle île je me suis inspirée ?). Des villes futuristes parce que je trouve toujours ça très cool. Des histoires dignes de mangas parce que j’ai découvert ça et que franchement, les histoires d’anges et de démon, c’est délicieusement manichéen. Alors allons-y gaiement.

Angel Sanctuary

Avant, j’écrivais juste pour jouer, sans trop me prendre la tête et ça marchait… C’est peut-être pour ça que j’ai mis tant de temps à me remettre sérieusement à l’écriture : parce que j’avais un peu perdu mon âme d’enfant. Et c’est comme ça que je le retrouve : en jouant à nouveau (à “écris dès que tu peux t’asseoir dans le métro”).

Nina

2 réflexions sur « Comment j’ai commencé à écrire »

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