Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

La procrastination est une piscine d’inspiration

Ou comment j’utilise Candy Crush pour tisser mes histoires. Ou les puzzles en ligne ou peu importe. Aujourd’hui, nous allons donc parler procrastination. Ah non, la procrastination, mortelle ennemie, aaaah ! Je la combattrai jusqu’à la mort. Alors il est vrai que j’ai longtemps détesté ma propre procrastination mais aujourd’hui, je l’accepte. Car derrière la flemme se cache toujours quelque chose de sous-jacent. De la fatigue physique, oui, un manque de motivation dû à une petite baisse de moral ou un nouveau sujet qui nous laisse perplexe. Mille et une raisons, quoi. Mais là, on va parler écriture et procrastination parce que… c’est pas mal compliqué.

Procrastination littérare

Trop d’idées tout le temps

Comme je le dis souvent, je fourmille d’idées. C’est épuisant. Se tissent en permanence dans ma tête une bonne dizaine de romans. Tu me racontes une histoire, je pars ensuite à la reconstruire dans ma tête pour voir ce que je peux en tirer d’un point de vue fictionnel. Un exemple : dans mon ancienne boîte, il y avait un groupe de potes où il y avait pas mal d’histoires sentimentalo-sexuelles. Moi, je n’étais pas directement impliquée mais, pour une raison qui m’échappe un peu, j’étais au courant de tout. Surtout des “tu ne le répètes à personne, hein !”. Alors oui, je vais pas répéter mais ça te gêne si j’écris un roman dessus ? Parce que votre histoire de groupe d’amis qui existe surtout parce que Bidulette voulait se tirer Machin et tous vos chassés-croisés amoureux, là, ça m’inspire. Donc j’ai dix mille romans en tête et ma grande frustration : pas le temps de les écrire. Mais oui mais hé, tout ce temps perdu sur Candy Crush, les puzzles en ligne, Instagram… Ils sont là, tes romans non écrits !

Addiction aux jeux sur mobile

Flagelle-moi, flagelle-moiiii

J’ai toujours été une grande flagelleuse. C’est assez récent pour moi d’admettre que j’ai le droit de me reposer, de ne rien faire de temps en temps et que personne n’en mourra. Déjà, j’écris surtout pour moi donc au pire, personne ne sera lésé. Il n’y a pas de deadline. Je me stresse assez à tenir les délais dans ma vie professionnelle, je ne dois pas me stresser dans ma vie privée. Sinon, on file carrément au burn-out. Surtout que tout est question de perception. Plutôt que de pleurer sur ce que je ne fais pas, se concentrer sur ce que je fais déjà. Faut que je reprenne mon journal d’accomplissement, d’ailleurs. Mes journées ne font que 24h, comme tout le monde. Et oui, des fois, je peux perdre une soirée à faire des jeux en ligne ou liker des photos retouchés de parfaits inconnus mais… est-ce que le fait que mes soirées flemme arrivent surtout en fin de semaine ne m’interpellerait pas un peu ?

Addiction au mobile

Développer ses idées en glandant

Mais surtout, j’ai besoin de ça. Créativement parlant. Technopolis est né d’un puzzle. Pas un puzzle représentant une ville futuriste qui m’aurait inspirée ça. Non. Adolescente, je passais un temps infini à faire des puzzles parce que c’était le support dont j’avais besoin pour laisser courir mon imagination. Ca ou les numéros d’art, les bagues en perles, les bracelets brésiliensla marche aussi. Tandis que mon corps est occupé à une tâche “physique”, mon imagination part au galop. Ezialis est née de Candy Crush. La plupart des rebondissements de mes romans sont nés de ces moments de paresse ou de glande. Parce que ce sont des moments où mon cerveau n’est pas sollicité par un tableur excel ou une mise en page Powerpoint et il peut gambader où bon lui semble. Parfois, il part trop loin et je ne pourrai pas exploiter ce qu’il me propose mais ce n’est pas grave. Sur la dizaine de mailles tricotées pendant ma partie de Candy Crush, deux ou trois resteront exploitables. Et comme il ne faut pas être en permanence dans une logique de rentabilité, ça me va aussi.

Un joli Bujo

Accélérer le processus créatif ?

Le processus créatif est quelque chose de compliqué. Idéalement, je préfèrerais pouvoir marcher une heure par jour, seule, pour laisser mon esprit vagabonder mais pour le moment, c’est compliqué. Dans ma prochaine vie post-covid, et post-Paris, surtout, peut-être que je pourrai. Le seul truc qu’il faudrait que j’arrive à mettre en place, c’est un document de random pia pia. C’est quoi ça encore ? Je vous raconterai ça la semaine prochaine. Ou la suivante si j’ai trop abusé de Candy Crush. Héhé !

Nina

4 réflexions sur « La procrastination est une piscine d’inspiration »

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