En tant que nullipare, je n’ai jamais eu à choisir un prénom pour un autre être humain. J’en ai trouvé un pour mon chat, grosse responsabilité, déjà, et il m’arrive d’en donner de façon autoritaire aux gens dans ma tête du type « lui, il a une tête à s’appeler Guillaume, elle Tamara… ». Ce qui est un peu lourd car parfois. Je suis amenée à travailler avec ces gens et je n’arrive plus à savoir s’ils s’appellent vraiment Guillaume ou Tamara ou si c’est moi qui ai décrété ça. Gênant.

Trouver un prénom : méthode 1
J’ai donc décidé d’écrire une fiction basée sur les fantasmes autour de Melania Trump mais pour commencer, je dois lui trouver un nouveau nom. A Donald aussi accessoirement (Mickey, ça passe ou j’abuse ? Quoi que non, ça va trop me rappeler le roman horribilus…). Pour choisir un prénom de héros ou héroïne, nous avons plusieurs façon de procéder. Je pourrais par exemple regarder what milliards de photos de Melania et faire ma bonne vieille technique du « elle a une tête de Veronica ». Par exemple. Je pourrais également prendre un dictionnaire des prénoms et faire défiler les pages. Flora ? Non, pas assez First Lady. Même si j’aime bien. Svetlana ? Non, ça fait trop prénom typique des meufs de l’est, on n’est pas dans Premiers baisers non plus…

Subtil or not ?
Je pourrais également donner du sens à ce prénom. Pour Ofelia, c’était clairement le côté dramatique du prénom qui m’avait séduite. Et j’aime bien la sonorité. Pour Oceany… J’aimais juste bien la sonorité de ce mot et la sensation d’évasion qui en émane. Et ça fait plus prénom que Polynésie, par exemple. Et il semble que j’ai une petite passion pour les prénoms en O. Par exemple, dans la liste des prénoms de notre future progéniture qui ne verra sans doute jamais le jour, y a un petit paquet de prénoms en O… Bref, je pourrais ouvrir le Grand livre d’histoire des femmes de pouvoir et l’appeler Victoria, Catherine (Katy ou Cathie), Alienor, Cleo ou Olympe (encore un prénom en O)… Ou toute simplement la jouer pas super subtile et prendre un prénom proche genre Martina. Ou Mélanie, la first lady pourrait être française après tout. Mais les Mélanie que je connais sont toutes si douces, ça colle pas.

Trouver des prénoms locaux
Ici, je n’ai pas trop le souci de trouver un prénom « local » : ma Melania, je peux la faire venir d’où je veux. Ce n’était pas le cas dans le Green qui se passe en Suède ou Ofelia en Italie. Encore, l’Italie, ça va, j’en connais quelques un des Italiens mais la Suède… non parce que dans un souci de réalisme, je voulais éviter de prendre des prénoms désuets. Non parce qu’imaginez un roman se passant en France écrit par un auteur étranger qui nous narre les aventures de Eudes et Cunegonde… Comment dire… Du coup, j’ai ma technique ! Au début, je cherchais les participants de The Voice ou Big brother mais je galérais à trouver le nom des participants et surtout, c’est pas tellement une garantie de tomber sur des prénoms typiques de la jeunesse, quand je vois les prénoms de nos candidats français. Alors je puise dans le cinéma. Je consulte les synopsis et les fiches casting et quand je croise plusieurs fois le même prénom, je prends. Et les noms de famille ? Je prends celui d’un ministre ou d’un journaliste dans le canard local.

Ou juste un coup de coeur
Mais souvent, le choix est au coup de cœur, un prénom qui me plaît bien vu que je vais l’écrire des centaines de fois. Je dois en aimer la sonorité, avoir comme un sentiment positif en entendant ce prénom.

Du coup, pour Melania, j’hésite : Martina, Cleo, Cathy (ou Katy ?), Olympe ou Victoria. Si vous avez un avis…