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Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Ecrire un polar : qui sera le coupable ?

Bien le bonjour à tous, j’espère que vous allez bien. Moi, ça va, Green ! continue de bien avancer. J’ai entamé la troisième partie, j’ai réussi à défaire un noeud qui me dérangeait dans ma progression. Niveau retape, j’ai désormais 141 pages tapées. Ca rigole plus. Mais parfois, je me prends à rêver à mon prochain roman. Et si je décidais d’ écrire un polar ?

Ecrire un polar

Une lectrice de polars

J’aime bien lire les polars, je vous en ai présentés quelques uns ici mais c’est un genre que je trouve difficile. Par exemple pour ma part, en tant que lectrice, si je trouve le coupable avant la fin, même si le livre est bien, ça va diminuer mon enthousiasme automatiquement. C’est pour ça que je voue aux nues Les impliqués, Millenium (le 1er) ou encore Ils étaient dix… parce que j’avais rien vu venir.

Ambiance polar

Quand je trouve la recette

Ils étaient dix, justement, parlons en. Jeune, j’ai lu énormément d’Agatha Christie et de Mary Higgins Clark. No judgement please, j’avais 15 ans ! Le souci de cette dernière, c’est que j’ai fini par piger la recette et je devinais dès la page 30 qui était le tueur : un homme proche de l’héroïne principale et surtout celui qui n’est jamais le narrateur. J’ai longtemps cru que Christie n’avait pas de recette mais j’ai fini par trouver : la victime est souvent coupable. Elle simule sa mort, une attaque ou prendra la place du mort supposé pour trompe l’enquêteur. Cf Ils étaient dix, Meurtre sur le Nil, Les vacances d’Hercule Poirot…  par exemple.

Ils étaient dix, série tv

Petites astuces pour écrire un polar

S’arranger pour que le lecteur ne trouve pas le coupable avant la fin, c’est donc le but ultime du polar et à force d’en lire, j’ai repéré deux ou trois astuces…

Nail art de qualité

Le coupable évident

Ca arrive, dans les polars, l’enquête se lance et il semble évident que c’est John le tueur. Sauf que tu lis un roman, qu’il y a trois-cents et quelques pages, dirons-nous et que tu ne peux pas écrire tout ça sur une évidence… Et bien certains y arrivent et quand vient l’heure des révélations tu es légèrement… désappointé. Mais ça peut marcher car tu cherches tellement pendant tout ce temps qui ça peut être car ça ne peut pas être celui que tout le monde accuse que tu te fais quand même bien balader.

Sang chaud pour meurtre de sang froid
Mais y a moyen de le jouer plus subtil…

Le dégueulasse

Celui-là, on ne le voit pas venir car il se rend coupable d’exactions qui dépassent notre entendement genre violer sa fille avant de la refiler au frère de cette dernière…Ca me « fascine » d’ailleurs un peu, cette voie là, faudra que j’en reparle, tiens.

PS du moi de 2021 : j’ai aucune idée de ce que j’ai pu vouloir dire là-dessus…

Broadchurch

Le psycho

Un peu le cousin de celui du dessus : tout le ressort du roman est basé sur la « folie » d’une personne. C’est le cas par exemple de The gone girl ou un film ou téléfilm une fois que j’avais vu plus jeune et dont le dénouement était brillant : un inspecteur enquêtait sur une femme disparue. A la fin, on découvrait que cette femme, en fait, c’était son frère qui avait une double personnalité… En gros, personne n’avait disparu.

Gone girl

Tout le monde ou presque

On pense naturellement au crime de l’Orient Express. J’ai lu un autre polar récemment (dont je tairai le nom pour pas spoiler, évidemment) dont la révélation était peu ou prou celle-là. Tout le monde était impliqué plus ou moins sur deux crimes ayant lieu simultanément mais finalement sans rapport… et j’ai trouvé ça un peu facile comme rebondissement. Ok, je l’avais pas vu venir mais ça complexifiait tellement l’histoire que tu finis le roman genre “ouais, ok… on s’en fout en fait”.

Le crime de l'Orient express

i sera le coupable ?

Bien le bonjour à tous, j’espère que vous allez bien. Moi, ça va, mon roman de Maja continue de bien avancer : j’ai entamé la troisième partie, j’ai réussi à défaire un noeud qui me dérangeait dans ma progression et niveau retape, j’ai désormais 141 pages tapées. Ca rigole plus. Mais parfois, je me prends à rêver à mon prochain roman. Et si je décidais d’ écrire un polar ?

écrire un polar

J’aime bien lire les polars, je vous en ai présentés quelques uns ici mais c’est un genre que je trouve difficile. Par exemple pour ma part, en tant que lectrice, si je trouve le coupable avant la fin, même si le livre est bien, ça va diminuer mon enthousiasme automatiquement. C’est pour ça que je voue aux nues Les impliqués, Millenium (le 1er) ou encore les 10 petits nègres… parce que j’avais rien vu venir.

SK1 serial killer

Les dix petits nègres justement, parlons en. Jeune, j’ai lu énormément d’Agatha Christie et de Mary Higgins Clark (no judgement please, j’avais 15 ans) et le souci de cette dernière, c’est que j’ai fini par piger la recette et je devinais dès la page 30 qui était le tueur : un homme proche de l’héroïne principale et surtout celui qui n’est jamais le narrateur. J’ai longtemps cru que Christie n’avait pas de recette mais j’ai fini par trouver : la victime est souvent coupable, elle simule sa mort, une attaque ou prendra la place du mort supposé pour trompe l’enquêteur. Cf les dix petits nègres, Meurtre sur le Nil,les vacances d’Hercule Poirot…  par exemple.

Les 10 petits nègres, la série

S’arranger pour que le lecteur ne trouve pas le coupable avant la fin, c’est donc le but ultime du polar et à force d’en lire, j’ai repéré deux ou trois astuces…

Nail art écriture

Le coupable évident

Ca arrive, dans les polars, l’enquête se lance et il semble évident que c’est John le tueur. Sauf que tu lis un roman, qu’il y a trois-cents et quelques pages, dirons-nous et que tu ne peux pas écrire tout ça sur une évidence… Et bien certains y arrivent et quand vient l’heure des révélations tu es légèrement… désappointé. Mais ça peut marcher car tu cherches tellement pendant tout ce temps qui ça peut être car ça ne peut pas être celui que tout le monde accuse que tu te fais quand même bien balader.

Sang chaud pour meurtre de sang froid
Mais y a moyen de le jouer plus subtil…

Le dégueulasse

Celui-là, on ne le voit pas venir car il se rend coupable d’exactions qui dépassent notre entendement genre violer sa fille avant de la refiler au frère de cette dernière…Ca me « fascine » d’ailleurs un peu, cette voie là, faudra que j’en reparle, tiens.

Broadchurch

Le psycho

Un peu le cousin de celui du dessus : tout le ressort du roman est basé sur la folie d’une personne. C’est le cas par exemple de The gone girl ou un film ou téléfilm une fois que j’avais vu plus jeune et dont le dénouement était brillant : un inspecteur enquêtait sur une femme disparue et à la fin, on découvrait que cette femme, en fait, c’était son frère qui avait une double personnalité… En gros, personne n’avait disparu

Tout le monde ou presque

On pense naturellement au crime de l’Orient Express. J’ai lu un autre polar récemment (dont je tairai le nom pour pas spoiler, évidemment) dont la révélation était peu ou prou celle-là, tout le monde était impliqué plus ou moins sur deux crimes ayant lieu simultanément mais finalement sans rapport… et j’ai trouvé ça un peu facile comme rebondissement. Ok, je l’avais pas vu venir mais ça complexifiait tellement l’histoire que tu finis le roman genre “ouais, ok… on s’en fout en fait”.

Le crime de l'orient express

Le tueur sorti du chapeau

Celui-là, c’est celui que je déteste, Parce que c’est trop facile, on est à la limite de la paresse d’écriture. Vous avez votre paquet de suspect mais le tueur en fait, c’est le passant de la page 57, ahah, surprise ! Ca peut être bien amené, attention ! Dans Se7en, par exemple, le coupable n’apparaît in fine que lorsqu’il a terminé son oeuvre (même s’il est rapidement croisé dans un couloir à un moment). Mais à aucun moment il n’y a eu de liste des suspects. On n’était pas dans le “je te présente John, Mark et Teddy, ce sont nos trois suspects mais en fait, le tueur, c’était Jacob, le chauffeur du taxi que tu as pris à la page 36 et qui t’a dit “vous allez où ?”. Incroyable, non ?”

Le chevalier du Gémeau, ennemi du grand pope
Ok, les chevaliers du Zodiaque, c’est pas un polar mais c’est un excellent exemple de ce que je veux dire

La quête du juste équilibre

Parce que c’est là, à mon sens, toute la difficulté du polar : comment trouver le juste équilibre pour surprendre le lecteur sans faire sortir un tueur du chapeau ? Lui donner tous les éléments sans que la résolution ne soit trop évidente ? Parce qu’un polar où l’on devine avant la fin qui quoi qu’est-ce… Ca donne juste envie de l’oublier au plus vite.

Nina

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