Ca vous dit un petit article léger comme un verre de prosecco délicatement frappé ? Oui parce que là, l’ambiance est un peu lourde, quand même. Donc j’ai envie de vous parler de quelque chose de très mignon : le chat de l’écrivaine.
Ecriture et câlins félins
J’ai un petit rituel. Le week-end, on traîne au lit. Mais pas n’importe comment ! Après avoir mangé mes biscuits trempés avec amour dans le café, je saisis ma tablette et mon clavier d’amour et j’écris. Et souvent, mon petit chat finit par pointer le bout de son nez. Elle est mignonne mais elle est un peu collante. Disons qu’elle peut vite être outrée que je fasse autre chose. Bref, régulièrement, elle vient se lover à mes côtés pendant que je tisse mes petites histoires. Et là, je m’imagine dans cette fameuse image d’Epinal de l’écrivain.e qui travaille à son bureau, entouré.e de livres en sirotant un petit thé, un chat à portée de vue. Existe-t-il quelque chose de plus apaisant que de regarder un petit chat qui dort ? Si on a droit à un petit ronronnement, c’est la perfection.
Le chat possessif
Sauf que c’est assez mensonger ! Parce que le chat de l’écrivaine ne vient jamais pour votre bien-être… Il vient pour le sien ! Je suis l’heureuse propriétaire d’un chat mi peluche, mi pot de colle. Alors je dis pas, rien n’est plus plaisant qu’un petit chat tout doux, de plonger son nez dans sa fourrure pour sentir sa bonne odeur, des ronrons plein les oreilles. Pendant mes années de célibat, j’avais toujours la sensation d’être la personne la plus importante dans la vie de quelqu’un. Aujourd’hui, j’en ai deux qui me donnent cette sensation… Deux personnes et pas deux chats car celle de mon mec me snobe toujours autant. Bon, c’est pas tout à fait vrai car elle accepte mes caresses et que, de toute façon, elle est pas aussi collante que l’autre. Mais oui, mon chat est plus collant qu’un papier tue-mouche, ce qui est légèrement contre-productif…
Tu es mon coussin préféré
Car elle a tendance à vouloir squatter ma personne. Que je suis assise ou allongée, mon buste lui appartient. Elle met ses deux pattes avant sur mon épaule et frotte sa tête à mon visage… Maintenant, imaginez comme c’est “légèrement” compliqué… Car oui, on prétend que c’est une source d’inspiration alors que c’est une source de distraction infinie. En plus, qui peut résister à une bouille aussi mignonne, des pattes aussi délicates, ces longues moustaches élégantes.
Le chat de l’écivaine, un accessoire chic
Mais j’aime bien cette image de chat de l’écrivain. C’est même le principal contenu que je partage en story Instagram sur mon écriture. Parce que ça fait moins poseuse, moins “regardez-moi, j’écris”. Même si je sais que je devrais jouer un peu plus cette carte-là. Mais j’ai toujours un peu l’impression de déranger, que ça n’intéresse personne. Alors que des milliers de messages sur les réseaux sociaux n’intéressent que leur auteur ou autrice. Et ça dérange qui ? Bref, je fais de mon chat mon petit accessoire chic de l’écrivaine, la spectatrice privilégiée de mon inspiration. Et puis pardon mais elle est si mignonne !
Bref, tout ça pour dire que le chat est et sera le pire ennemi de votre productivité. Et c’est sans doute pour ça qu’on les aime tant.