Récemment, une amie qui avait vu en séminaire le truc des Process Communication Model m’a dit en riant “toi, t’es rêveuse” ! Oui. Je pourrais dire que j’ai deux vies : celle que je vis effectivement et celle que je rêve. Je vis la moitié du temps dans mon imagination. Et ce ne sont pas tant mes histoires que je me raconte mais des dizaines et des dizaines de récits, les aventures de Maja, Oceany, Donovan, Iris, Amanda, Madeleine… J’adore les histoires. Celles que j’écris, celles que je lis, celle que j’entends.
Boulimique d’histoires
Outre la rêveuse, on me voit comme une fille qui aime les potins, les ragots. C’est vrai mais pas comme vous le pensez. Dans l’absolu, je m’en fiche un peu de savoir que Jasmin a couché avec Nadia. Ce qui me titille par contre, c’est comment on en est arrivé là, l’histoire du premier baiser, la relation avant ou après. Me mettre à leur place, trouver des fils pour raconter une histoire.
Jouer à raconter
Depuis mon enfance, j’écris. Je crois que j’ai commencé à huit ou neuf ans, j’avais installé une vieille machine Olivetti qui traînait au grenier. Je jouais. Un coup à l’écrivaine en racontant une histoire navrante mais qui avait pour mérite de canaliser mon imagination. Aux playmobils qui me permettaient de me raconter mille et une histoires. Le meilleur soap de ma vie. Ce que j’écris, les histoires que je raconte, elles sont tissées à partir de morceaux d’histoires glanés à droite, à gauche. Les histoires qu’on me raconte comme les potins, les anecdotes. Mais aussi les films, séries, livres et même jeux vidéos. TOUT est histoire.
40 ans, l’âge de l’envoi de manuscrit
A l’orée de mes 40 ans, j’ai une ambition : envoyer un manuscrit aux éditeurs. Je n’ose dire être publiée car j’ai conscience du côté très pile ou face de la publication. Alors j’écris, j’écris. Mais pour essayer d’écrire le mieux possible, j’étudie aussi les autres récits. Ca peut paraître curieux d’étudier un film pour en tirer les leçons mais je vous promets que tout peut vous aider. Regarder un film suscite une émotion, positive ou négative. Voire positive et négative. Comprendre pourquoi je réagis à l’histoire, qu’est-ce qui, dans la narration, me touche
Alors ici, je vais vous raconter des histoires et disséquer les narrations. Nous aurons au menu : chroniques ciné, séries et littérature, carnet d’écriture mais aussi un téléfilm par semaine ! Pourquoi ? Je vous expliquerai ça dans un article dédié, tiens. Et peut-être quelques histoires vraies de people si je trouve un ingrédient intéressant à analyser.
Cela me rappelle qu’à la fac, le meilleur cours de lettres que j’ai eu était sur la « mise en intrigue du récit » – de fait, j’adore observer comment sont nouées les ficelles des histoires, que ce soit dans les romans, les films ou les opéras. Voilà, je suis tout ouïe. ^^
Ah tu me mets pas du tout la pression d’entrée de jeu, ahah 😀