Dans la vie, j’ai trois passions : lire, écrire et boire du café. Bon et puis voyager, dormir, rire, câliner… Mais restons sur les trois premières citées. En me baladant dans les rayonnages étroits d’une librairie, j’aperçois un livre qui m’interpelle : Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand … Un livre publié par une vraie maison d’édition après avoir cartonné en auto édition. Quelle belle histoire, voyons ça de plus près.
Des morts et une Guiness
L’histoire : après avoir perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture, Diane se laisse sombrer, s’occupant à peine de sa librairie “les gens heureux lisent et boivent du café”. Un soir de spleen total, elle trouve une vieille Guinness dans le frigo qui appartenait à son mari, elle la boit et décide de partir vivre en Irlande. A côté de son nouveau chez elle, un bel homme qu’elle déteste d’emblée, il le lui rend bien mais le chien du monsieur l’aime bien elle et crée un rapprochement et…
Un titre mensonger
Heu stop. STOP ! Pardon ? Un livre qui parle de lire et de boire du café ne parle ni de livre ni de boire du café, en fait ? C’est juste une comédie romantique lue et relue 50 fois. De type “au début, ils se détestent, à la fin, ils s’aiment”. Avec des rebondissements aléatoires et une psychologie des personnages totalement foirée. En deux pages, vous passez vraiment de “ah, je le déteste le voisin” à “oh bé il me propose de partir en week-end avec lui, j’accepte !” Quoi ? Le livre me tient deux jours, les vacances permettent de lire vite. Et je le range au fond de ma valise, me sentant trahie.
Un roman déjà trop lu
J’aimais cette histoire de petite écrivaine caféinomane et bibliophage qui écrivait son petit roman. Un roman forcément intelligent parce qu’il y a une librairie dedans. Et je me retrouve avec une resucée de “Mange, prie, aime”, sans la nourriture et la prière, à peu près. Pourtant, j’aime l’Irlande, ce qui aurait pu me rendre indulgente avec le roman. Mais j’avoue, les bluettes, je déteste ça surtout quand on passe aussi brutalement de la haine réciproque à une tendresse voire un amour qui sort de nulle part. L’héroïne est censée être dévastée mais je ne ressens rien pour elle, en fait, aucune empathie. Elle est juste chiante comme la plupart des héroïnes de ce type de roman. Et je parle pas de son nouveau prince. Puis évidemment, le traditionnel coup de théâtre qui remet tout en question. Le gros drama où tout aurait pu être réglé en 5 mn si les gens s’étaient parlés un minimum. Mais non, personne ne fait jamais ça dans ce genre d’histoire. Et tu as envie de tous les frapper.
Je me suis sentie trompée
Alors vous allez me dire que je suis dure avec ce livre et c’est sans doute vrai. Mais je me suis sentie trahie et arnaquée. Parce que le (super) titre du livre, c’est juste le nom de la librairie où Diane ne va in fine jamais, JAMAIS. C’est un peu comme le roman de Gilles Legardinier lu y a quelques années que ma mère m’avait acheté car elle avait trouvé la trombine du chat de la couv trop mignonne…
Assez parlé de ce roman, parlons chat
Ouais j’avoue mais ce chat n’égalera jamais mon nouveau crush félin absolu : Rosie, le chat husky. Je l’ai même mise en fond d’écran de mon pc du bureau à la place de Batman qui faisait un thumb up mais je vous jure que la tête de ce chat me rend heureuse instantanément.
Mais le roman était nul. Tu sais dès le départ comment ça va se finir… Enfin non parce que j’ai cru qu’il allait se passer un truc mais non… J’aime pas les bluettes romantiques, sorry.