Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

Mon rêve d’opéra rock monumental oublié

Dans la vie, j’ai des idées. Beaucoup. Tout le temps. Dès que mon cerveau a de l’espace pour gambader, il me raconte des histoires. Je dois avoir potentiellement quinze romans dans la tête. Et j’ai envie de vous partager quelques idées qui ne sont pas abouties parce que déjà, écrire mes idées peut me débloquer. Donc aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de cette vague idée de cet opéra rock monumental oublié, récit réactivé avec la découverte de Phantom of the Opera.

Phantom of the Paradise, préparation de Faust, opera rock monumental

Je crois que cette idée m’est venue lors de ma phase monomaniaque de Starmania après la découverte de la mouture 2022-2024… Spectacle qui s’arrête fin décembre et, à priori, il n’existe pas de captation vidéo. Je ne comprends pas mais du moment qu’ils sortent un quadruple album qui me permettra de choisir mes artistes pref’, ça m’irait bien. Bref, dans cette période, j’ai commencé à réaliser un Powerpoint Art sur cette mouture, j’avais prévu d’en faire un paquet… Mais c’était tellement loooong. Parallèlement, j’avais découvert quelques photos de la version opéra de Starmania et les décors me rendaient folles. J’aurais tellement voir cette version. Pour les curieux, un petit showcase.

Starmania, opera rock monumental

Et tout ça m’a soufflé une histoire. Une histoire d’opéra perdu. En gros, j’avais l’idée d’un personnage qui dessine en boucle des décors monumentaux qui le hantent dans son sommeil. Il rêve d’un opéra rock sans savoir de quoi il retourne. Un jour, ce personnage prend le métro et entend une femme chanter dans les couloirs. C’est une chanson du fameux opéra et il va parler à la femme. Petit à petit, ils vont recréer l’opéra rock. Il faudra qu’ils trouvent d’autres artistes qui ont participé à cet opéra mystère. Et le Faust entr’aperçu dans le troisième acte de Phantom of the paradise avait le goût de cet opéra rock monumental perdu.

Carmina Burana, monumental orchestra
Ah mais j’ai même pas cité Carmina Burana, pfff

Une idée qui ne pisse certes pas loin. Déjà, j’ai envie de rajouter un compositeur parce que je viens de lire Atlas volume 2, la soeur de la tempête et y a des compositeurs dedans. Ca m’inspire un peu. Il faudra que je remette d’autres personnages. Mais ça, c’est accessoire face au grand défi : pourquoi les personnages de mon roman ont un souvenir limite inconscient d’un opéra que personne ne connaît. Evidemment, mon histoire s’inspire directement de celle de Shazam, un film fantôme que plusieurs centaines de personnes sont persuadées d’avoir vu alors qu’il n’existe pas. Tantaaaaaaan. 

shazam, le film qui n'existe pas

Le souci reste donc le comment qu’on en arrive là. La première idée que j’ai eue, c’est un lavage de cerveau. Genre l’opéra rock monumental était si subversif qu’il a commencé à enclencher une révolution et les forces contre-révolutionnaires ont chopé tout le monde et nettoyé le cerveau pour que tout le monde oublie. Certes mais : 

  • Le lavage de cerveau, c’est cheapos, c’était le retournement de situation pref’ du soap Des jours et des vies.
  • Même si le lavage de cerveau a lieu dès la première représentation, imagine-t-on le nombre de personnes qui seraient concernées par ce petit brainwashing ? Entre les artistes, les techniciens et techniciennes, le personnel de la salle de spectacle, le public. Public dans lequel on aurait des journalistes, des gens qu’on n’enlève pas comme ça sans créer un immense scandale. Bon, dis comme ça, j’ai grave envie d’écrire cette version mais je doute vraiment de la dimension lavage de cerveaux. C’est pas crédible.
Lavage de cerveaux

Ah ok, partons sur les extraterrestres, alors. Ah bah oui, le lavage de cerveau, c’est pas crédible mais les extraterrestres, ça passe crème. On repart sur la même idée, mais là, les personnages sont des extraterrestres mis en “isolement” sur la Terre qui serait dès lors une gigantesque prison pour les vilains ET. Genre New York 1997 mais à l’échelle de la planète. Un concept que je trouve assez rigolo. Surtout que ça fait des années que j’ai envie d’écrire une histoire d’Aliens mais que je ne craque pas le pitch. Mais à nouveau, je bute sur l’oubli. Même si on peut imaginer que les Aliens ont une technologie pour effacer la mémoire (cheeeaaaap), se pose alors la question de comment ces personnes sont soudain parfaitement intégrées à la société. Avec une identité et tout. 

Les ET amènent des prisionniers sur terre

Alors il est l’heure de sortir la carte “Reincarnations : Please save my Earth”. Un manga que je lisais ado et qui se repose donc sur une histoire de… réincarnations. C’est en gros l’histoire d’un groupe d’ados qui a une passion pour la Lune et petit à petit, ils vont se souvenir qu’ils étaient un groupe de scientifiques extraterrestres qui avaient une base sur la Lune pour observer la Terre. Ils vont se réunir pour retracer leur histoire et découvrir qu’ils ont été décimés par un virus. Ca aussi, la réincarnation, c’est un sujet d’écriture qui me plaît. Je me souviens d’un rêve qui m’avait inspiré une histoire que je pensais géniale au réveil… jusqu’à ce que je commence à bosser dessus et que je réalise qu’il n’y avait rien d’exploitable. Là je pourrais soit partir sur mon histoire d’ET à nouveau, comme dans Reincarnations : Please Save my Earth, soit imaginer une révolution violemment réprimée et effacée des livres d’histoire. Ca raccrocherait un peu avec 1984. Mais la réincarnation pour écrire une sorte de dystopie, vraiment ? Surtout qu’il faudrait des antagonistes à un moment. Soit un pouvoir absolu héréditaire qui conserve farouchement le secret de cet opéra, soit la réincarnation des forces répressives de l’époque. Ou alors, je mets une dose de multivers sauce physique quantique mais pffff. Flemme, cliché. 

Reincarnations- Please save my earth

Et pour ceux qui se demanderaient : non, j’ai pas peur qu’on me “pique l’idée”. Parce que :

  • C’est pas du tout abouti
  • Avec ces éléments, plusieurs personnes pourraient écrire des choses très différentes
  • Et peut-être que c’est une base inexploitable pour tout le monde.

Bref, je pense que je vais lancer une petite série d’articles “pitch pas abouti” comme ça. Parce que là, au bout de deux pages de pia pia, il est évident que la meilleure piste, c’est la réincarnation. Retrouvez bientôt mon opéra rock monumental oublié dans toutes vos librairies… Si je l’écris un jour, j’entends.

Nina

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