Raconte moi des histoires

Pour bien raconter les histoires, il faut aussi savoir les écouter

2025, écrire, créer, imaginer

J’ai la chance d’arriver à un moment de mon existence où la base est posée. Je peux donc me concentrer sur ma deuxième vie. Celle qui commence dès que je ferme mon ordinateur pro pour faire tout un tas de choses qui me plaisent : du sport, de l’écriture, des puzzles ou mater une série parfois idiote. Ou mettre en ligne mes articles de blog en ligne, le truc le plus chiant du monde, finalement. J’ai déjà fait la liste de ce que je me souhaite pour ma vie globale, parlons de mes résolutions pour l’écriture et la création car je fourmille d’idées. En 2025, je vais m’offrir de l’espace pour imaginer.

Une année pour imaginer

Fin 2024, j’ai mis en place quelques activités qui avaient deux objectifs : d’abord me détendre. Objectif déjà très important. Et deux, laisser mon cerveau vagabonder. Le laisser imaginer en paix. Ca peut paraître anodin mais dans nos vies inutilement stressantes et speed, le cerveau qui peut aller gambader, c’est du luxe. Pendant que je fais mon puzzle ou que je créé un bracelet brésilien, je laisse mon imagination tisser des histoires. Parfois, ça ne pisse pas loin. Chacun des romans que j’ai pu écrire dispose d’une bonne centaine de pages que je n’ai pas écrites. Mais mon cerveau teste des voies, me propose des alternatives. Je prends ou pas. D’ailleurs, je vais doucement me remettre à la marche prégestive qui avait la même fonction.

Marcher pour rêvasser

J’ai envie que 2025 soit l’année où l’écriture reprenne sa juste place. Ecriture fictionnelle avec le projet Audrey qui avance pas mal même si je pense que le travail de réécriture qui va l’accompagner va être démentiel. Parce qu’Audrey, elle est comme moi. Elle lâche la bride à son cerveau et n’est guère concentrée sur ce qu’elle est en train de faire. Elle se prépare à un rencard ? La voilà à divaguer sur le fait que sa cheffe peut pas l’encaisser. Ok, Audrey, lâche ce mascara, tu vas te blesser, t’es pas focus, là. Outre Audrey, qui m’amuse franchement, j’ai des fourmis dans les mains car j’ai envie d’écrire des dizaines d’histoires. Mon opéra-rock mystérieux, reprendre mon soap musical, mon roman ésotérique façon La cité de Stella Gemmell

Se concentrer pour écrire

Et puis, j’aimerais sérieusement me lancer dans un projet BD. Plus pour le fun mais je trouve ça exigeant comme façon de raconter une histoire. Déjà, pas de digression, droit au but. Je réfléchis un peu à la méthode. Comment faire un storyboard quand on n’y connaît rien ? J’envisage le travail en quatre étape. D’abord, regarder et lire des contenus sur comment qu’on crée une BD. Ensuite, écrire le script puis réaliser un story board à base de collages. Et enfin, the last but not the least, mettre en image. Pour ça, j’envisage de me remettre au dessin vectoriel. J’aurai alors deux méthodes de création artistique : le Powerpoint Art et le dessin vectoriel. Exciting !

dessin vectoriel

Evidemment, j’aimerais aussi me concentrer un peu plus sur mes écritures non romanesques. Les blogs, oui, et notamment les articles “Vu, lu, entendu, pensé” qui ne compte qu’un article pour le moment… La gagne. Ces articles me permettent de narrer le quotidien, l’anecdotique. De travailler ma plume des petits riens. Parce que ce que j’aime le plus dans les romans que je lis, c’est vraiment quand, au détour d’une phrase, l’auteurice balance négligemment une remarque sur la vie, la mort, qui me parle. Un peu “Une première gorgée de bière” de Delterm glissé entre les lignes. Un accent de vérité presque anodin qui donne une nouvelle épaisseur au récit. Qui permet aux personnages de ne plus être que de simples archétypes évoluant sur des rails beaucoup trop visibles.

Ecrire au café

J’aimerais aussi me lancer dans mes “exposés”, des écrits sur un sujet que j’ai envie d’explorer. Littéralement un prétexte à la recherche et à l’approfondissement d’un savoir. Je ne compte pas forcément faire des trucs supra intellectuels, « regardez comme je suis intelligente ». Non. A dire vrai, j’ai vraiment envie de faire un exposé sur la politique au coeur de l’Eurovision. Oui bah depuis que je suis tombée en amour avec l’Eurovision, ça ne me lâche plus. Enfin, tombé en amour avec l’Eurovision, comprenez “parfois, j’arrête de bosser pour regarder la prestation scénique de…”. Mes chouchoux : Barbara Pravi, The Roop, Baby Lasagna, Angelina Mango, Nemo, Maneskin. Oui, j’ai aimé les éditions 21 et 24, pour l’essentiel. Bref, une grosse envie d’avoir prétexte à me cultiver et j’en ferai peut-être même des vidéos. Ah, l’éternel projet de faire des vidéos…

Réaliser ses vidéos

Tout ça, c’est bien joli mais reste l’éternelle équation de comment je fais rentrer ça dans ma vie ? Simple : en travaillant bien. Et quand je parle de travail, je parle de mon travail officiel, celui écrit sur mon CV et LinkedIn et qui n’a rien à voir avec la choucroute. Sauf que ces derniers temps, j’ai glissé dans un cercle vicieux d’utiliser mon temps de travail pour des loisirs… ou juste glander, on ne va pas se mentir. Ok, mon job n’est pas passionnant et l’envie de procrastiner est immense. Mais plus je tarde à faire les choses, plus la charge mentale associée est immense. Et je me retrouve à bosser le soir plutôt que d’écrire. Si au moins, en journée, j’utilisais ce temps de travail pour écrire, ça compenserait. Mais même pas, la plupart du temps. Donc on tabasse le boulot d’abord et on écrit l’esprit libre et tranquille. Simple, donc. Surtout sur le papier mais je suis plus douée pour imaginer ma vie que pour travailler. Mais on va essayer ça.

Productivité

Et enfin, dernier point de ce grand “en 2025, j’écris”, c’est vraiment de créer du contenu sur les réseaux sociaux autour de l’écriture. Pas forcément de grands trucs, ça peut juste être une photo d’un de mes chats posé à côté de moi quand j’écris mais booster cette identité. En quittant Twitter pour des réseaux type Threads ou Bluesky (follow me), j’ai eu la sensation de pouvoir repartir à zéro. De pouvoir me réinventer une identité numérique. Bon, comme d’hab, ça risque de pas pisser loin mais j’aime cette idée. Fini l’historique vingtenaires. Bonjour la meuf qui écrit dans son bureau soir et week-end, d’abord pour le plaisir. Et qui va parler avec des personnes du même profil. Bon, je continuerai à m’énerver après nos politicards parce que j’y peux rien s’ils sont trop nuls, incompétents et dangereux maiiiiis…

Nina, l'écrivaine

Bref, laissez-moi vous présenter Nina Bartoldi autrice. On verra dans un an ce que ça aura donné. Ou pas. 

Nina

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